À propos du fiacre de Madame Bovary

Les Amis de Flaubert – Année 1956 – Bulletin n° 9 – Page 39

 

À propos du fiacre de Madame Bovary

À propos du fiacre de Madame Bovary qui constitue, on le sait, un élément des plus pittoresques du célèbre roman, notre ami René Herval veut bien — tout en faisant des réserves sur le fiacre tel qu’on le présente habituellement et qui, selon lui, vient du domaine mobilier de M. Édouard Jore, domicilié en son vivant 26, rue Saint-Patrice, à Rouen, — nous indiquer une « source »possible de ce véhicule et de l’épisode dépeint par le romancier, et que voici :

« En 1847, Mme Amable Tastu, femme de lettres alors fort connue et qui fut dans l’intimité de Gustave Flaubert, publia chez Lehuby, à Paris, un volume intitulé La Normandie historique, pittoresque et monumentale. On peut y trouver, pages 121 et suivantes, une description amusée et charmante des monuments de Rouen, et page 263, une peinture curieuse des fiacres de la ville à la fin du règne du Roi-Citoyen ».

Voici une précision que nous sommes heureux de communiquer à nos lecteurs.