Samedi 18 novembre

L’événement de cette fin d’année est la publication par Yvan Leclerc, Danièle Girard et le Centre Flaubert de l’université de Rouen de l’édition numérique de la correspondance de Flaubert. 4450 lettres sont mises en ligne en accès libre et gratuit ; en face de la transcription de la lettre se trouve l’image de l’autographe, quand elle est disponible.

Cette édition permet une consultation par ordre chronologique, par destinataire (Flaubert a écrit à 272 correspondants, dont chacun fera l’objet d’une notice dans un répertoire), par lieu de rédaction ou par lieu de conservation.

Un moteur de recherche permet des requêtes dans l’ensemble de la correspondance. L’index thématique est en cours d’élaboration, abordant Flaubert selon les divers aspects de l’homme et de l’écrivain.

Vous pouvez consulter cette édition à cette adresse :

http://flaubert.univ-rouen.fr/correspondance/edition/

Une journée d’études, animée par Yvan Leclerc, Danièle Girard, Jean-Eudes Troulard, Joëlle Robert, Stéphanie Dord-Crouslé et Anne-Bénédicte Levollant, a présenté cette belle réalisation.

Samedi 7 octobre

L’artiste plasticienne Sandra Binion a installé son exposition de photos, vidéos, sons et parfums, illustrant des instants de Madame Bovary, dans la maison de George Sand à Nohant. Chaque pièce de la grande demeure accueillait une œuvre de Sandra et mettait en résonance les trois artistes, cherchant « à tisser des liens imaginaires entre des vies et des amitiés anciennes ‒ comme celle de Flaubert avec George Sand ‒ et celles de notre époque. »

Dans le même moment, entre le 7 octobre et le 28 novembre, Sandra exposait au palais Jacques Cœur de Bourges les photos de Distillé présentées dans la salle culturelle, Porte 10, du CHU de Rouen.

Pour l’inauguration de l’exposition, une table ronde animée par Jeanne Bem (Université de la Sarre) et Joëlle Robert s’est intéressée aux relations entre Flaubert et Sand dans leur correspondance. Ces propos s’intitulaient : « Flaubert-Sand : Accords, désaccords ».

À la fin de l’exposition, l’artiste a fait don à la Ville de Rouen, par l’intermédiaire de l’association, et pour la bibliothèque patrimoniale Jacques Villon, du Grand Livre de Distillé, inspiré de Madame Bovary.

Dimanche 1er octobre

Le voyage annuel nous a conduits cette année à Compiègne, où nous avons visité le château, haut-lieu du second Empire. On sait qu’après le succès de Salammbô, Flaubert est convié par l’entourage de l’Empereur. Il fait la connaissance de la Princesse Mathilde et il fréquente désormais son Salon, rue de Courcelles et à Saint Gratien. Il est invité également à une des « séries » de Compiègne, c’est-à-dire à un séjour d’une semaine en automne au Palais parmi une centaine d’invités.
Nous avons visité les « grands appartements », appartements de l’Empereur, de l’Impératrice, du Roi de Rome et un appartement privé des invités, restauré à l’identique et semblable à celui que Flaubert a occupé. Tous ces appartements sont magnifiquement meublés, et l’ancien conservateur du musée des Beaux-Arts de Rouen, Gilles Grandjean, nous a ouvert des lieux encore fermés au public : le fumoir et la bibliothèque des invités.

Samedi 30 septembre

David Michon, qui a terminé sa thèse sur la patrimonialisation de Flaubert, a organisé cette journée d’études, qui rassemblait un grand nombre d’intervenants. En soulignant la diversité des processus de patrimonialisation concernant Flaubert et Maupassant, la journée s’est attachée à mettre en valeur aussi bien des représentations de l’écrivain Flaubert avec Marie-Clémence Régnier et Marina Girardin, que des publications du syndicat d’initiative avec David Michon, ou encore la vision de Flaubert dans les tableaux d’un peintre contemporain, Dominique Verwisch (Sandra Glatigny). Une Table ronde consacrée à Flaubert et à Maupassant avec les interventions d’Arlette Dubois, de Joël Dupressoir et de Gilles Cléroux pour Flaubert, de Marlo Johnston, de Benoît Reverdy et de Françoise Mobihan pour Maupassant, concluait la journée.

 

Dimanche 9 septembre

L’association a participé à la journée des Associations, « À l’asso de Rouen », organisée par la ville et occasion de contacts et de rencontres, permettant de faire connaître les Amis de Flaubert et de Maupassant et leur programme.

Juin

En réponse aux grands projets lancés autour de la Seine par les agglomérations de Paris, de Rouen et du Havre, Sonia Anton avait organisé à l’université havraise une journée sur la géocritique et les réalisations littéraires déjà effectuées dans la ville du Havre. Les 20 bancs littéraires, que nous avions parcourus l’an dernier, incitent d’autres villes à mettre en valeur leur propre patrimoine littéraire. La ville de Rouen aimerait aussi établir un parcours littéraire des écrivains qui ont vécu à Rouen ou mis la ville à l’honneur dans leurs livres.

Mardi 20 juin

L’association a été invitée à l’inauguration de la bibliothèque patrimoniale Jacques Villon et à l’exposition des quatre-vingts portraits de Flaubert par Maxime Adam-Tessier.
À l’occasion de la réouverture de la bibliothèque, Baptiste-Marrey, madame Adam-Tessier et son fils Antoine ont mis en dépôt à Rouen les portraits de Flaubert dessinés par Maxime Adam-Tessier et présentés dans les nouvelles salles d’exposition. Ils seront conservés désormais par la bibliothèque de Rouen et accrochés régulièrement sur les cimaises.

 

Vendredi 19 mai

Rencontre à l’Hôtel Flaubert de Rouen avec Sandra Glatigny et quelques artistes pour la parution du livre Flaubert dans la ville

L’association a participé à la manifestation Flaubert dans la ville, organisée par Sandra Glatigny et le Centre de recherche de l’université de Rouen (CEREdI). Ce projet original se proposait d’installer dans dix lieux emblématiques flaubertiens de l’agglomération rouennaise des œuvres d’artistes plasticiens, pour rendre l’écrivain visible dans la ville et le faire, si l’on peut dire, « sortir “dans la rue” ». L’association, partenaire du projet, a participé à cet événement par une journée de conférences, qui interrogeait le rapport qu’ont entretenu quelques peintres et sculpteurs avec Gustave Flaubert.

Cette rencontre à l’Hôtel Flaubert a permis à Sandra de présenter le livre issu de cet événement.

 

Samedi 13 mai : Maupassant, le 130e anniversaire du Horla et l’aérostation

En 1887, Maupassant, qui est déjà un écrivain et un chroniqueur reconnu, rencontre Paul Jovis, devenu aérostier. De leur collaboration va naître le ballon « Le Horla » et le «baptême de l’air » de Guy de Maupassant.

La journée nous a fait pénétrer dans ce monde de l’aérostation à la fin du XIXe siècle. L’après-midi a été consacré au conte fantastique de Maupassant, avec les interventions:

9h 30 Alain Montandon (université Blaise-Pascal, Clermont II)
« Sensations d’aéronaute »
Alain Montandon a publié La Plume et le Ballon, Paris, Orizons, coll. « Universités/Comparaisons », 2014.

10h Guy Pessiot, « La vogue des ballons ou aérostats au temps de Flaubert et de Maupassant »

10h 45 Denis Quênot, « La collection Muller-Quênot sur le thème de la ballomanie »

11h 15 Michel Lambart, présentation du livre de Jean-Marc Montaigne, Guy de Maupassant et les voyages dans la nacelle du Horla. Textes et documents inédits, réunis, annotés et présentés par Jean-Marc Montaigne, Rouen, ASI éditions, 2007.

Après un déjeuner au restaurant In Situ

14h 30 Fanny Bérat
« Le fantastique des marais: humeur, humidité »
Fanny Bérat est chargée du Horla dans l’édition des Œuvres complètes chez Garnier, à paraître.

15h Joël Malrieu (Paris), « Les deux versions du Horla : d’un fantastique à un autre »

16h Projection du film Le Horla, de Jean-Daniel Pollet, avec Laurent Terzieff, 1966, 38 min

 

 

Avril 2017

L’Association des Amis de Flaubert et de Maupassant a donné son soutien à l’association « Pour Kungur », qui aide les orphelinats russes de la région de Perm. Depuis quelques années ils ont tissé des liens très forts avec des établissements culturels et éducatifs de la région.
Au cours de leur dernier séjour, ils ont réalisé pour la bibliothèque de Kungur et pour plusieurs écoles un concours sous forme de « Quiz » sur les écrivains français. Les Amis de Flaubert et de Maupassant ont envoyé leurs félicitations aux gagnants de chaque institution.
Voici les liens qui permettent de voir ces réalisations :

Les 3 quizzs à l’école 22 de Perm: http://pourkungurperm4.canalblog.com/archives/2017/04/24/35205043.html

Le quizz durant la nuit française à la bibliothèque de Kungur: http://pourkungurperm4.canalblog.com/archives/2017/04/30/35228652.html

 

Samedi 25 mars : Flaubert lecteur du Quichotte, Flaubert lu au Sud et au Nord

Flaubert est un grand lecteur, on le sait. Dans sa bibliothèque, Don Quichotte tient une place à part : c’est un livre qu’il connaissait par cœur avant de savoir lire ! Pour commémorer le 4e centenaire de la mort de Cervantès, les Amis de Flaubert et de Maupassant ont placé ce livre culte au centre de leur journée d’étude du 25 mars 2017.
En retour, Flaubert a été lu par des auteurs de langue espagnole : Pérez Galdós et Mario Vargas Llosa en particulier. Une incursion vers le grand Nord a complété la réception et la réécriture de l’œuvre flaubertienne, notamment avec Strindberg.

 

La journée, organisée en collaboration avec le laboratoire de l’ÉRIAC (université de Rouen) et avec l’Alliance Française, Rouen-Normandie, s’est déroulée dans les locaux de l’Alliance française.

Flaubert au Sud et au Nord : Cervantès et le domaine hispanique, la Suède

Nous avons entendu les communications de
Miguel OLMOS (université de Rouen Normandie)
Cervantès et Flaubert, un état de la question

Marjorie ROUSSEAU-MINIER (université de Tours)
Flaubert, Pérez Galdós et Cervantès : comparaison de deux héroïnes, Emma Bovary et Tristana

et après un déjeuner au restaurant In Situ,

Pauline DOUCET (université de Rouen Normandie)
La orgía perpetua de Mario Vargas Llosa : confession d’un lecteur obsessionnel de Flaubert

Hans FÄRNLÖF (université de Stockholm, Suède)
Flaubert et la vie littéraire en Suède vers la fin du XIXe siècle : les cas de Strindberg, Levertin et Benedictsson

 

Vendredi 24 mars

Au cinéma Omnia, rue de la République à Rouen,  a eu lieu une séance spéciale du film de Stéphane Brizé, Une Vie, adapté du roman de Guy de Maupassant.

La séance a été suivie d’un débat avec les membres de l’association des Amis de Flaubert et de Maupassant, des lycéens et des professeurs ayant étudié le roman.

 

 

 

Jeudi 23 mars : Visite de l’exposition Distillé de Sandra Binion à la Porte 10 du CHU de Rouen.

Dans le cadre de La Ronde des musées, l’artiste américaine a présenté des photos et des vidéos inspirées du roman de Flaubert, Madame Bovaryqu’elle a mises en dialogue avec des esquisses d’Albert Fourié, illustrateur du roman au XIXe siècle et au début du XXe siècle.

 

 

 

Samedi 28 janvier : Assemblée générale de l’Association

L’Assemblée générale de l’association a eu lieu à 14 h 30 à l’Hôtel des Sociétés savantes, 190 rue Beauvoisine à Rouen.

Etaient à l’ordre du jour le rapport moral de l’année 2016, le rapport financier, la programmation de l’année 2017 et le voyage au Havre du mois de juin 2016.
Nous avons terminé la séance en partageant la galette des Rois et le verre de l’amitié.

 

 

Samedi 7 janvier : Le Procès du procès de Flaubert

Une séance exceptionnelle, organisée en partenariat avec l’Académie des Sciences, Belles-lettres et Arts de Rouen, a eu lieu aux Sociétés savantes.

Fabien Lacaille et Morgane Beauvais, lauréats du concours d’éloquence organisé par le Barreau de Rouen pour les jeunes avocats, ont réouvert le procès de Flaubert, en s’appropriant respectivement les rôles du procureur Ernest Pinard et de l’avocat de l’écrivain Jules Senard.

Ce Procès du procès de Flaubert a attiré un public nombreux. Dans le grand auditorium des Sociétés savantes, comble ce jour-là, les auditeurs étaient attentifs et réceptifs. Les deux avocats, très en verve, ont fait apprécier à l’assistance leur talent oratoire dans des plaidoiries stimulantes et convaincantes. Leur grande maîtrise de l’éloquence alliée à leur sens de l’humour ainsi qu’à leur art de la mise en scène et du théâtre, ont réjoui la salle. Dans cette belle après-midi de janvier, le milieu judiciaire s’est entremêlé à celui de la littérature et cette fois pour notre plus grand plaisir.