1958 : Comptes rendus critiques et bibliographie

Les Amis de Flaubert – Année 1958 – Bulletin n° 12 – Page 47 puis 62

 

Comptes rendus critiques et bibliographie

Autour de Flaubert et de son œuvre

Le comité Bovary, p. 47 ‒ Flaubert le Mystique, p. 47 ‒ Don Amoros, héros flaubertien, p. 48 ‒ Delphine Delamare s’est-elle suicidée ? p. 48 ‒ L’exposition Homais, p. 48 ‒ L’élève Flaubert à Rouen, p. 49 ‒ Hemingway et Flaubert, p. 49 ‒ Les Familles Maupassant et Flaubert, p. 49 ‒ Lettre de Gustave Flaubert à Louise Colet, p. 49-50 ‒ Les modèles d’Emma Bovary, p. 50 ‒ Quand Maupassant, Mirbeau, Flaubert et Tourgueneff jouaient la comédie, p. 50 ‒ Flaubert à Jérusalem, p. 50-51

Échos et Nouvelles

Madame Bovary en Hongrie, p. 51

Les journaux et revues qui veulent bien parler de notre bulletin, p. 57-58

Comptes rendus critiques et littéraires

Madame Bovary a cent ans, p. 62-63 ‒ Les véritables origines de Madame Bovary, par René Herval, p. 63-64 ‒ Madame Bovary, clubs des Libraires de France, p. 64 ‒ Guy de Maupassant. Conseils à une femme de Lettres, p. 64 ‒ Madame Bovary, Club des Bibliophiles de France, 1953-1954, p. 65 ‒ Au pays de Madame Bovary, par Géraud Venzac, p. 66 ‒ Lettres inédites de Flaubert et de Bouilhet à Jean Clogenson, p. 66 ‒ Flaubert et Huysmans au château de Barbe-Bleue, p. 67 ‒ Madame Bovary aux Abruzzes, p. 67

Bibliographie, p. 68-69

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Journaux et Revues qui veulent bien parler

de notre Bulletin

Notre Société et le Régionalisme

Terroirs Vivants de juillet-décembre 1957.

Dans le numéro Terroirs Vivants de juillet-décembre 1957, Revue régionaliste, d’ailleurs du plus haut intérêt, aussi bien pour la noble cause qu’elle défend que par son excellente présentation, cette Revue, sous la rubrique Seine-Maritime, veut bien parler du Bulletin n° 11 de notre Société, en relater le sommaire et en vanter le mérite.

Un grand merci à Terroirs Vivants, et… qu’il continue. Tous les flaubertistes s’en réjouiront, car le maître du terroir, ce fut, à coup sûr, Flaubert.

Notre Bulletin n° 11

Paris-Normandie du 28 novembre 1957.

Dans le Paris-Normandie du jeudi 28 novembre 1957, sous la signature G. P., le critique littéraire veut bien réserver quelques lignes élogieuses à notre Bulletin n° 11, récemment paru à l’époque.

Nous remercions vivement l’aimable chroniqueur et nous nous réjouissons de l’intérêt de plus en plus grand porté à notre Bulletin par de très nombreux lecteurs.

Notre Bulletin n° 11 à l’Éducation Nationale

Dans l’Éducation Nationale, Revue hebdomadaire d’information pédagogique du 12 décembre 1957 (numéro 35), quelques lignes de bon accueil saluent la parution du dernier Bulletin Flaubert et en détaillent le sommaire.

Voilà qui est de bonne confraternité littéraire ; remerciements.

Notre Bulletin n° 11

Liberté-Dimanche, 22 décembre 1957.

Dans la Liberté-Dimanche du dimanche 22 décembre 1957, le critique littéraire veut bien, en ces termes aimables, aider notre Société et son Bulletin n° 11.

« Grâce au toujours si richement documenté Bulletin des Amis de Flaubert aux destins duquel préside avec une foi inégalable Jacques Toutain-Revel, la haute silhouette du Maître de Croisset surgit de nouveau. Dans une série d’articles qui ont la saveur de lavérité, l’accent de la sincérité.

» VÉRITÉ.Jamais peut-être autant que pour Gustave Flaubert, il aura été nécessaire de rétablir la vérité. Régulièrement, des Revues, des hebdomadaires parisiens racontent à son sujet des âneries qui seraient quasi-sacrilèges si l’on ne savait qu’elles sont surtout le fruit précipité de l’ignorance. Ah ! la prudence normande qui, avant d’affirmer, va aux sources et aux racines ! C’est là le but des Amis de Flaubert ».

Un grand remerciement à la Liberté-Dimanche et à son aimable et si encourageant critique.

Madame Bovary en vedette

Figaro Littéraire du 28 décembre 1957.

Dans le Figaro Littéraire du 28 décembre 1957, M. Maurice Rat, un de nos fidèles adhérents, veut bien nous réserver un petit article sous le titre : Madame Bovary toujours en vedette,citant et commentant brièvement les textes contenus dans notre dernier Bulletin n° 11. Nous remercions M. Maurice Rat de sa bienveillance à notre égard.

L’année 1957

Paris-Normandie du mercredi 1er janvier 1958.

Dans le Paris-Normandie du mercredi 1er janvier 1958, le chroniqueur des événements de l’année 1957 débute ainsi sa Chronique des Événements : « L’année 1957 a commencé, entre autres, sous le signe du Centenaire de Madame Bovary. À cette occasion, une Exposition, qui réunissait de nombreux documents sur le chef-d’œuvre du grand romancier normand, a été présentée, les premiers jours de janvier, au Musée Gustave Flaubert de l’Hôtel-Dieu.

Les flaubertistes y ont trouvé la preuve qu’Emma Bovary gardait, après cent ans, la fraîcheur de la jeunesse ». .

Nous sommes heureux de nous rappeler que l’année 1957 débuta, en

effet, sous le signe de Flaubert et de sa Bovary.

Notre Bulletin

Revue des Deux Mondes du 15 janvier 1958.

Dans ses Propos de la Quinzaine, la Revue des Deux Mondes (15 janvier 1958) veut bien consacrer quelques lignes aimables à notre Société et citer, en référence, le sommaire du Bulletin n° 11. Nous remercions vivement la Revue des Deux Mondes, qui nous réserve sa bienveillante amitié.

Les Cahiers Naturalistes, no 8 et 9, 1957

Les Cahiers Naturalistes (Bulletin de la Société Émile Zola)veut bien, en sa chronique littéraire, parler, en termes aimables, des activités de notre Société et de son Bulletin. Nous remercions la Société Zolaet le rédacteur du Bulletin, notre ami et adhérent Pierre Cogny, de sadéférente et précieuse fidélité à notre égard.

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Autour de Flaubert et de son œuvre

Le Comité Bovary

Le Comité Bovary, constitué à Ry pour célébrer tout à la fois le souvenir du roman et le charme indéniable de cette localité, vient de publier ses Cahiers. On y trouve trace de l’activité du Comité : réception des touristes, mise en place de la pierre tombale de Louise Mutel, la première épouse de Benoist-Eugène Delamare ; apposition de plaques aux lieux où vécurent les époux Delamare-Couturier, et, en général, tout ce qui peut évoquer Madame Bovary.

Si le roman de Flaubert fut un roman composite, l’écrivain puisant ici et là les éléments qui lui étaient nécessaires, il n’est pas à rejeter, bien au contraire, l’idée que certains éléments trouvés à Ry, soit dans les paysages, soit dans les personnages, aient été utilisés par Flaubert.

Les Cahiers du Comité Bovary sont à lire et à encourager.

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Flaubert le Mystique

Figaro Littéraire, du 11 mai 1957.

Dans le Figaro Littéraire du 11 mai 1957, très bel article de François Mauriac, intitulé « Flaubert le Mystique » et où l’auteur dépeint Flaubert, prisonnier mystique non point d’une phrase qui lui « a desséché le coeur », comme le lui reprochait sa mère quand Louise Colet vint — vainement — à Croisset, en 1855, relancer pour la dernière fois son amant, mais un Flaubert véritablement épris de son Art et de sa plume et qui subordonne toute sa vie à son œuvre.

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Don Amoros, Héros flaubertien

Paris-Normandie du 13 septembre 1957.

Dans le Paris-Normandie du vendredi 13 septembre 1957 et sous le titre « Un Héros Flaubertien », notre ami Gabriel Reuillard évoque la curieuse silhouette de Don Francisco Amoros, marquis de Sotelo, regidor de San Lucor, colonel diplomate et fervent zélateur de la gymnastique… en 1840.

Il faudrait pouvoir tout citer de cet intéressant article. Don Amoros fut passionné de gymnastique, cherchant à entraîner ses nombreux amis et admirateurs à ce sport enviable entre tous (et n’y réussissant pas toujours !), mais fondant tout de même, grâce à de généreuses subventions, son célèbre Gymnase parisien. Amoros, non seulement exerçait l’art de la gymnastique, mais accompagnait celle-ci par des chants particulièrement entraînants.

Gustave Flaubert connut Don Amoros, et s’il ne pratiqua point la gymnastique (il avait horreur du mouvement !), le prit, à coup sûr, comme prototype de l’un de ses héros Bouvard et Pécuchet qui, eux, se livrent au sport.

L’article de Gabriel Reuillard est donc, du point de vue de l’exégèse flaubertienne, du plus haut intérêt.

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Delphine Delamare s’est-elle suicidée ?

Figaro Littéraire du 28 septembre 1957.

Dans le Figaro Littéraire du samedi 28 septembre 1957, M. André Billy, de l’Académie Goncourt, examine en un article très vivant la question du suicide éventuel de Delphine Delamare, se servant des renseignements précieux transmis à ce sujet par M. Gaston Bosquet, notre fidèle adhérent. M. Billy donne quelques indications sur l’empoisonnement qui, il faut le reconnaître, ne fut point nié par quelques témoins de l’époque, et fut, au contraire, corroboré par le fils Jouanne dans une lettre écrite alors sous l’anonymat, à Georges Dubosc, après son retentissant article du 2 décembre 1890.

M. Billy conclut ainsi :

« La preuve de ces difficultés » (il s’agit des difficultés d’argent des époux Delamare) « voilà l’apport principal, la contribution positive de mon érudit correspondant au dossier d’une affaire qui passionnera longtemps encore l’opinion littéraire ».

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Exposition Homais

Paris-Normandie du 3 octobre 1957.

Dans le Paris-Normandie du jeudi 3 octobre 1957, reportage intéressant de Gabriel Reuillard sur l’Exposition qui s’esttenue àla Salpétrière, sous le titre : Claude Bernard et son temps, Exposition dont nous donnons un compte rendu détaillé ci-dessus.

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L’Élève Flaubert à Rouen

Bulletin de Notre Vieux Lycée, octobre 1957.

Le Bulletin de notre vieux Lycée reproduit, en sa page192, l’articleparu dans le Bulletin n° 10 sur l’Élève Flaubert (Gustave) au Collège Royal de Rouen. Nous sommes heureux de la sympathie littéraireque veut bien nous réserver le Bulletin duLycée de Rouen et du mot aimableà notre égard qui « chapeaute » cette reproduction.

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Hemingway et Flaubert

Informations et Documents, 1er novembre 1957.

Dans Informations et Documents du 1er novembre 1957, article sur La Nouvelle dans la Littérature Américaine et notamment sur l’œuvre de Hemingway, le célèbre conteur américain, inventeur Outre-Atlantique de la Short Story, qui, aux dires de ses critiques, a beaucoup pris dans l’héritage flaubertien. Citons volontiers cet extrait :

« Par l’intermédiaire de Gertrude Stein, qui lui apprit beaucoup, Hemingway, l’auteur des Neiges du Kilimandjaro, a subi l’influence de Flaubert. Il suffit de rappeler, pour souligner l’importance de Flaubert aux yeux de Gertrude Stein et de ses amis, que Miss Stein a écrit son célèbre recueil de nouvelles : Trois Vies, à l’imitation des Trois Contes. Le souci de la langue, le choix minutieux des mots, l’importance accordée au rythme, et jusqu’à un certain sens de l’absurde, tout cela chez Hemingway, est éminemment flaubertien ».

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Les Familles Maupassant et Flaubert

L’Écho de la Mode, 15 décembre 1957.

Dans L’Écho de la Mode du 15 décembre 1957 (numéro 50), excellent et vivant article de J.-L. Bougnoux sur Guy de Maupassant, sur Gustave Flaubert et sur les familles Maupassant et Le Poittevin, si intimement liées à la famille Flaubert. Reproduction de quatre lettres de Flaubert à son disciple (1863 — 1878 — 1880).

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Lettre de Gustave Flaubert à Louise Colet

Figaro Littéraire du 21 décembre 1957.

Dans le Figaro Littéraire du samedi 21 décembre 1957, M. Jacques Suffel, attaché à la Bibliothèque Nationale, publie le texte d’une lettre inédite de Gustave Flaubert à Louise Colet, écrite le dimanche 7 mars 1847, et qui semble (comme indiqué) être un premier adieu de Flaubert à la Muse ; avant leur rupture définitive en 1854 ou 1855 (1). Cette lettre est curieuse à plus d’un titre ; il y est question de la jalousie irascible de Louise Colet, reprochant à Flaubert de courtiser la femme de Phidias, en l’espèce Louise Pradier, née d’Arcet. L’auteur de Madame Bovary s’en défend (2), tout en reconnaissant que Louise Pradier lui apparaît « comme le type de la femme avec tous ses instincts, un orchestre de sentiments femelles… »

L’article de M. Jacques Suffel est illustré de deux belles reproductions de Louise Colet (d’après la toile bien connue qui est au Musée de Versailles) et de Louise Pradier (d’après une excellente photographie de la collection Albert Gilles).

(1) Le Bulletin Flaubert a reproduit dans son numéro 6, page 30, la lettre qui semble vraiment la dernière de Gustave Flaubert à Louise Colet, en date du 5 mars 1855, et dont les termes sont vraiment inexorables.

    1. Rappelons que Louise Pradier vivait, dès 1845, séparée de fait (et non séparée de corps comme il a été écrit un peu vite) de son mari et qu’elle avait été pourvue d’un Conseil judiciaire.

 

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Les modèles d’Emma Bovary

Liberté-Dimanche du 5 janvier 1958.

Dans la Liberté-Dimanche du dimanche 5 janvier 1958, M. André Renaudin, à la suite de l’Exposition centenaire Bovary à la bibliothèque Nationale, écrit un excellent article sur les différentes femmes connues de Flaubert et qui lui auraient servi ou auraient pu lui servir de prototypes pour Emma Bovary.

Ce sont : Delphine Delamare, née Couturier ; Mme Maurice Schlésinger, Louise Colet, Edma Roger des Genettes, Louise Pradier, née d’Arcet.

L’article se termine par une juste et documentée appréciation sur les amours tapageuses de Gustave Flaubert et de Louise Colet, cette Muse irascible avec laquelle l’écrivain, après une première brouille, rompit définitivement en 1855.

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Quand Maupassant, Mirbeau, Flaubert et Tourgueneff jouaient la Comédie

Paris-Normandie, 24 janvier 1958.

Sous ce titre suggestif, le Paris-Normandie du vendredi 24 janvier 1958 publie un amusant éditorial sur l’atelier du peintre Maurice Leloir, le fondateur du Musée du Costume, situé à Paris, et sur les nombreux amis normands du peintre, parmi lesquels Maupassant et Flaubert.

C’est dans cet atelier, situé quai Voltaire, à Paris, que fut représentée, le 13 avril 1875, la pièce plutôt légère de Guy de Maupassant, intitulée : La Feuille à l’envers, dont les rôles d’hommes étaient tenus par Lafaille, Octave Mirbeau, Robert Pinchon, Georges Merle et le peintre lui-même, Maurice Leloir.

On se rappelle que cette pièce — dont Flaubert dirigeait les répétitions — et qui amusa l’auditoire, scandalisa l’opinion publique, encore que Flaubert le décrivant aux Goncourt (qui assistaient, bien entendu, au spectacle), disait « que la représentation en avait été rafraîchissante ».

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Flaubert à Jérusalem

Mercure de France de janvier-avril 1958.

Dans le Mercure de France de janvier-avril 1958, sous la signature de Rhéa Thénen, pittoresque article sur Flaubert à Jérusalem. L’auteur y retrace, en termes excellents, le voyage de Flaubert avec Maxime Du Camp, de 1849 à 1851, et « l’amère déception » de l’écrivain à la vue de Jérusalem, qui lui fait l’effet « d’un charnier fortifié ». Là où il s’attendait à trouver Dieu, il a trouvé la haine des humains, la bassesse, l’égoïsme, l’imprudence. Et le voyageur de conter, en effet, sa déception aussi bien à sa mère qu’à Bouilhet. L’article est intéressant à lire et, bien entendu, à conserver.

 

Échos et nouvelles

Madame Bovary en Hongrie

M. A. Gyergyai, professeur de Lettres étrangères à la Faculté des Lettres de Budapest, traducteur en hongrois de l’Éducation Sentimentale de G. Flaubert, et qui préface actuellement la traduction dans la même langue de Madame Bovary, a donné, en octobre, novembre et décembre, une série de conférences à Budapest pour le centenaire de ce roman.

Comptes rendus critiques et Littéraires

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Madame Bovary a cent ans

Dans la Revue mensuelle Europe de juin 1957, plusieurs critiques analysent d’excellente façon Madame Bovary et en exaltent le centenaire.

Roger Veillé, en sa chronique intitulée Madame Bovary a cent ans, reprend les observations faites déjà par A.-F. Ivachtchenko dans son étude sur Madame Bovary en son ouvrage sur Flaubert(1), « entendant que l’écrivain ait sa place à côté de Balzac et de Maupassant, les deux écrivains de son temps les plus lus en U.R.S.S. ». Le critique y ajoute, en une quinzaine de pages, une étude très poussée sur les caractères des personnages de Madame Bovary, tels Homais, et dépeint la pensée de Flaubert qui, dit-il, « a un riche contenu philosophique, historique et social… »

Puis le même numéro reproduit la traduction d’un bel article de Hans Meyer, intitulé  Un chef-d’oeuvre du Réalisme Épique, et dans lequel le critique allemand compare justement Emma Bovary à la Lady Macbeth, de Shakespeare.

Enfin, Charles Haroche clôt l’ensemble de ces études par desréflexions surl’héritage flaubertien,où il indique avec la plus heureuse exactitude, l’influence de l’œuvre de Flaubert sur le roman contemporain, et conclut en ces termes, que « cette œuvre trouve un écho vivant dans le temps présent ».

À ces trois études est jointe une notice biographique concernant l’écrivain, ses activités personnelles et littéraires, et que l’on consultera avec le plus grand profit.

En résumé, soixante pages dont la lecture est de grand intérêt.

(1) Paru au Tome II de l‘Histoire de la Littérature Française (1956) et paru aussi en Extraits dans Études Soviétiques (mai 1956)et Recherches Soviétiques (n°6, novembre 1956).Voir Bibliographie, Bulletin Amis de Flaubert, » n°11.

 

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Les véritables Origines de Madame Bovary, par René Herval

M. René Herval qui, le dimanche 20 décembre 1953, fit à la Société Flaubert une conférence intitulée : Propos hérétiques sur Madame Bovary et publia dans les Études Normandes, n° 45, du 1er trimestre 1955, un article sur les origines du célèbre roman, vient de faire éditer, à la maison Nizet, à Paris, un copieux et remarquable ouvrage sur la question.

On sait que M. Herval, battant en brèche les affirmations de Maxime Du Camp et de Georges Dubosc, a bâti toute sa thèse sur l’invraisemblance de leurs déclarations, prouvant ou tentant de prouver que Yonville-l’Abbaye, où Flaubert a situé les épisodes de son roman aux livres II et III, n’est point Ry, mais un village composite qui doit beaucoup à Forges-les-Eaux, où le romancier et sa famille séjournèrent, notamment en juin 1848, dans les circonstances d’ailleurs tragiques et où ils avaient de solides relations.

M. Herval ne se contente point d’affirmer ; il a eu la patience et le talent de prendre, phrase par phrase, la description de Yonville-l’Abbaye ; de prouver —en se servant, au surplus, du schéma tracé par Flaubert lui-même en ses Brouillons— que le village de Ry, pour tout charmant et très romantique qu’il soit, ne saurait correspondre à ce Yonville que l’écrivain fixe lui-même en l’arrondissement de Neufchâtel et aux confins de la Normandie, de la Picardie et du Vexin.

La description du village, celle de l’église, de la « place verte », du cimetière, de la grande place où se trouvent l’auberge du Lion d’Or et la pharmacie Homais, correspondent peu à la « grande rue, longue d’une portée de fusil », de la charmante localité ryoise ; la maison du notaire dont la façade est blanche et dans le jardin de laquelle se trouve « une statue en plâtre d’un Amour qui met le doigt sur la bouche pour y taire un secret », se retrouvent plus à Forges qu’ailleurs ; la côte des Leux, la Pâture, les chênes de la forêt d’Argueil sont visibles encore en la cité brayonne et l’ambiance se situe plus, à coup sûr, hors de Ry que dans ses murs.

Est-ce à dire que tout coïncide exactement ? M. Herval n’a certainement pas la prétention de crier à son tour, tel Flaubert sur le Djebel Aboucir : « Eurêka ! — Voici la solution tant cherchée depuis 1890 ! » II y a évidemment des lacunes et des empêchements sérieux à une assimilation à la Procuste, mais il n’en demeure pas moins que le mérite de M. René Herval, c’est d’avoir appliqué à une exégèse la méthode cartésienne ou réaliste qu’appliquait précisément Flaubert.

Quant aux personnages, M. Herval n’a aucune peine de démontrer combien leur assimilation à des prototypes que la génération précédant la nôtre a connus, est dangereuse. On sait aujourd’hui que Rodolphe Boulanger dit de la Huchette n’a aucun rapport avec Louis-Gabriel Campion, que Homais — encore ressemblât-il à Jouanne fils — n’a rien à voir avec Jouanne père, le pharmacien de l’époque, et que ni le père Thérain, ni Augustine Ménage, encore qu’ils aient connu Delphine Delamare, ne pouvaient pas dire grand’chose en ce qui concerne Emma Bovary. Même cette dernière, grande dame, romanesque et sensuelle, dépasse de loin la blondasse Delphine, dont la courte vie fut aussi quelconque que monotone. Mais, dira-t-on, où Flaubert, qui n’inventait rien, a-t-il pris ses personnages ? A part, peut-être, Charles Bovary qui, effectivement, a quelques traits communs avec le pauvre Eugène Delamare, il est de loyauté de répondre que nous n’en savons rien et que ces héros, s’ils ne sont point sortis tout armés du cerveau de l’auteur, doivent leurs origines à de multiples types, parmi lesquels — le Bovary, c’est moi ! — l’auteur lui-même figure en bonne place.

Tel est le livre, encore une fois, des plus instructifs, de M. René Herval. L’édition a été bien accueillie et les flaubertistes en feront leur profit certain.

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Madame Bovary. — Clubs des Libraires de France.

Préface par Mme Marie-Jeanne Durry. Édition 1957

Une magnifique et toute récente édition du roman avec une excellente préface de Mme Marie-Jeanne Durry sur les origines de Madame Bovary, les caractères du roman et la composition de Flaubert. L’édition a été rapidement épuisée.

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Guy de Maupassant. Conseils à une Femme de Lettres

Sous ce titre, la Société des Amis de Maupassant vient de publier, par les soins diligents de Maurice d’Hartoy, une étude détaillée d’une lettre écrite par Guy de Maupassant (et même de plusieurs lettres) à une « apprentie romancière » dont le nom, jusqu’ici, n’a pas été révélé, mais qui lui fut recommandée – avec manuscrit à l’appui – par Jeannine Dumas, fille cadette d’Alexandre Dumas fils, l’auteur de la Dame aux Camélias.

Maupassant qui, on ne sait pourquoi, n’aimait guère les femmes de Lettres (il faisait exception pour George Sand), conseille à la jeune apprentie de n’écrire aucun roman et de ne confier aucune ligne à un journal. Et il censure le manuscrit à lui remis, sans qu’on sache si la candidate femme de Lettres suivit ou non son conseil.

Cet ouvrage est présenté avec le plus grand soin, avec goût même, voire avec luxe. Maupassant avait trop de respect pour Flaubert pour qu’à notre tour, dans le sillage du Maître de Croisset, nous n’hésitions pas à complimenter Les Amis de Maupassant de leur remarquable initiative.

 

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Madame Bovary. — Club des Bibliophiles de France.

1953-1954. — Introduction de M. Edmond Pognon

Le Club des Bibliophiles de France a publié, il y a déjà quelque temps — mais c’est récemment que nous en avons eu connaissance — une édition bien présentée et illustrée avec goût de Madame Bovary.

Cette édition, qui semblait se suffire à elle seule, est préfacée d’une Introduction de M. Edmond. Pognon. Le fait « d’introduire » une œuvre est décidément à la mode ; il s’explique quand l’Introduction apporte des éléments critiques qui aident à étudier ou à comprendre les sourcesdu roman ; elle ne s’explique plus quand c’est une occasion pour l’auteur de donner son avis personnel sur la genèse et sur la valeur d’une œuvre.

C’est cette dernière voie qu’a choisie M. Edmond Pognon. Il semble même avoir connu Emma Bovary, puisque, dès la première ligne, il affirme : « Madame Bovary a existé. Elle se nommait, dans la vraie vie, Madame Eugène Delamare, née Delphine Couturier… » Il n’hésite point à lui donner vingt-trois ans le jour de ses noces qu’il fixe en 1843, alors que chacun sait que Delphine Couturier avait 17 ans 1/2 quand elle épousa Eugène Delamare, et que le mariage eut lieu le 7 août 1839 et non pas en 1843.

Puis M. Pognon tance vertement ceux qui examinent les origines du roman, qu’il traite de « pullulants exégètes…, qui mettent en vedette plus d’un détail ignoré par Flaubert, et dont ces incoercibles fureteurs ont su faire leur profit… ».

Nous ignorons dans quelle catégorie se range M. Pognon, mais cela ne l’empêche nullement d’affirmer la parfaite concordance entre la diligence vue et décrite par Flaubert, en haut de la côte de Bois-Guillaume, près Rouen, et la diligence qui faisait le trajet entre Ry et Rouen, car « on conserve encore aujourd’hui une photographie de Thérain et de sa femme » et aussi la parfaite concordance entre Yonville-l’Abbaye et Ry, car le romancier « a exactement décrit Ry », ne s’appesentissant pas sur d’autres concordances, car, dit-il, « pour en épuiser la liste, ce serait un fastidieux travail pour lequel il faudrait en écrire presque aussi long que le roman ».

Pauvres exégètes ! Les voilà durement traités ! Et pourtant, nous en savons qu’ils n’ont rien de « pullulants » et pour lesquels, n’en déplaise à M. Pognon, les recherches n’ont aucun caractère de profit ! Encore une fois, chacun est libre de donner son opinion sur Madame Bovary. Déplorons seulement cette méthode de travail, qui consiste à associer son nom à celui d’un grand auteur et d’une grande œuvre, pour en tirer quelques lignes où se décèle, à côté d’erreurs regrettables, une sévérité parfois injuste.

Une édition critique de Madame Bovary, à l’occasion du Centenaire du roman, eût été souhaitable ; on se serait contenté d’une courte notice de l’éditeur, et des indications glanées dans le texte eussent été nécessaires et suffisantes. Cette édition eût peut-être coûté quelque prix, mais le résultat en eût été aussi profitable pour les lecteurs, que respectueux à l’égard d’une des plus belles œuvres de la littérature française.

 

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Au Pays de Madame Bovary, par Géraud Venzac. — Éd. La Palatine, 1957

Quel que soit le désir que nous en ayons, il est difficile de dire que ce livre est un bon livre.

M. Géraud Venzac, après tant d’autres, s’est penché sur le problème des « sources » de Madame Bovary ; mais là où nous aurions voulu trouver un sérieux travail d’exégèse, nous ne trouvons qu’un mêli-mêlo de tous lesracontars qui ont précisément tant embrouillé cette question, de plus en plus difficile à résoudre, des origines du célèbre roman.

Tour à tour, les affirmations de Georges DubosC, Dr Brunon, Georgette Leblanc, E. Leroux, E. Deshays, Feuquère sont reprises, cataloguées, exaltées ; les déclarations du père Thérain, d’Augustine Ménage, sont remises au premier plan, mais l’auteur s’embrouille lui-même, tâtonne, hésite et finalement ne conclut rien.

Accordons-lui qu’il est difficile, sinon impossible de conclure en pareille matière. Bien malins seront ceux qui pourront nous dire ce qui s’est passé dans la tête de Gustave Flaubert quand il écrivait, combien péniblement, son génial roman. Mais nous aurions aimé trouver ici, alors qu’on a tout de même de sérieux éléments pour analyser l’œuvre, à défaut de la synthétiser, autre chose qu’un inventaire soigneusement établi de tous les documents connus à ce jour, dont la plupart, il faut avoir le courage de le reconnaître, n’ont qu’une valeur à peine anecdotique.

L’histoire est une science, l’histoire littéraire, elle aussi, en est une, et la science requiert un impitoyable, échenillage de tout ce qui, de près ou de loin, sent la légende, cette grande contamineuse de l’histoire. Avant de savoir ce que Yonville peut devoir à Ry, ou ce que les Bovary peuvent devoir aux Delamare, il faut écrire la géographie, celle de Yonville, et l’histoire encore plus réelle des Delamare. Qui ne se livre à ce travail préliminaire est dans l’impossibilité d’étayer quoi que ce soit.Que M. Géraud Venzac accepte de lire, dans nos Bulletins, les précieuses et précises analyses de M. Gaston Bosquet sur les Prototypes traditionnels de Madame Bovary(et M. Bosquet est attaché à Ry) et il verra avec quel soin sont écrites les biographies des personnages, qui, eux, ont vécu. Cette analyse faite, on peut alors aisément rapprocher le calque du roman des éléments certains et voir d’un simple coup d’œil ce qui « colle » ou ce qui « ne colle pas ». On est soi-même son propre censeur et l’exégèse reprend alors toute sa vigueur et sa raison d’être.

M. Géraud Venzac a choisi, semblant ne vouloir heurter personne, une méthode d’exhumation de tout ce qui a été dit et pensé en la matière, à cent ans du roman, à soixante-dix ans des premières « révélations », c’est un peu périmé. La science, de nos jours, est encore une fois terriblement et exclusivement objective ; le temps a passé, décantant de lui -même son vin de vérité, et si nous voulons les uns ou les autres, nous attacher à une œuvre immortelle, il faut avoir la ferme volonté de substituer à l’imagination ou à l’hypothèse, dans le sillage de la méthode cartésienne, la certitude ou la réalité.

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Lettres inédites de Flaubert et de Bouilhet à Jean Clogenson

Dans le numéro de la Revue de l’Histoire Littéraire de la France (janvier-mars 1957), M. le chanoine Léon Letellier publie une remarquable étude, avec des documents à lui remis par le colonel Georges Clogenson, de Londres, sur les relations d’entre Flaubert, Bouilhet et Jean Clogenson (1785-1876), qui fut conseiller à la Cour d’appel de Rouen et grand ami de la famille Flaubert.

La correspondance d’entre Flaubert, Bouilhet et Clogenson est pleine de renseignements et d’anecdotes sur les familles et sur l’époque, ainsi que sur les fortunes et infortunes diverses des pièces de Bouilhet sur les théâtres de Paris (Madame de Montaray, Mademoiselle Aïssé).

Excellent article, court et documenté.

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Flaubert et Huysmans au Château de Barbe-Bleue

Avec sa grande science ordinaire, M. Pierre Lambert, secrétaire général de la Société Huysmans, publie dans Le Bayou, University of Houston, Texas (U.S.A.), hiver 1956, n° 68, un article du plus vif intérêt où il rapproche les deux grandes silhouettes de Flaubert et de Huysmans, à propos du château de Barbe-Bleue, situé à Tiffauges (Vendée) On sait que Flaubert et Maxime Du Camp, au printemps de l’été de 1847, firent un voyage en Bretagne, Vendée et Basse-Normandie, et se rendirent notamment aux ruines du château de Tiffauges, appartenant, au 15e siècle, au trop célèbre Gilles de Rais, brûlé à Nantes, le 25 octobre 1440, comme assassin, sorcier et athée. Précisons que Gilles de Rais (ou de Retz) s’adonnait au satanisme, et Huysmans, après Flaubert, qui raconta ce voyage dans Par les Champs et par les Grèves, évoqua la mémoire de l’infernal sorcier dans son célèbre roman Là-Bas, après s’être, lui aussi, rendu à Tiffauges, en septembre 1889.

Ce rapprochement est à noter ; remercions notre ami Pierre Lambert de l’avoir fait en termes brillants.

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Madame Bovary aux Abruzzes

Sous ce titre, Mme Geneviève Gennari, dans la Revue des Deux Mondes du 15 février 1958, écrit un article documenté sur le récent roman de Alba de Cespédès, paru en 1957, sous le titre : Elles. L’héroïne du roman, Alessandra, y est comparée à Emma Bovary. Il y a de bonnes choses dans cet article, mais aussi quelques erreurs, comme celle-ci : « Maintenant qu’on est sûr que Emma Bovary, c’est Louise Pradier, c’est le véritable modèle ».

Eh non ! chère Madame. On n’est pas sûr du tout ! Mlle Leleu, elle-même, qui a attiré l’attention des flaubertistes sur certaines ressemblances entre les deux femmes, s’est bien gardée de l’affirmer. Que Flaubert, quand il a dû s’occuper des embarras financiers de la Bovary, se soit souvenu que Louise Pradier (qui n’était ni pauvre, ni abandonnée) avait eu, sous puissance maritale, quelques déboires d’argent, c’est possible ; mais les caractères des deux femmes sont tellement différents, leurs situations furent tellement contraires, que la certitude de Mme Gennari ne peut guère être partagée.

Encore une fois, l’histoire est une science, l’histoire littéraire en est une également. Et une hypothèse ne peut pas se transformer en certitude.

 

BIBLIOGRAPHIE

I. — Ouvrages

Gustave FLAUBERT. — Madame Bovary. Édition accompagnée d’une Iconographie par René Dumesnil. Club des Libraires de France. 1955. « Collection des Livres de Toujours », n° 9.

Sergio CIGADA. — La Musa di Flaubert. Notes Iconographiques. « Aevum », juillet-août 1957.

Laurence E. HARVEY. — The ironic Triumph of Rodolphe. « French Review », décembre 1956.

Gustave FLAUBERT. — Trois contes. Nouvelle Édition. « Les Belles Lettres », 1957.

Géraud VENZAC. — Au Pays de Madame Bovary. Éditions « La Palatine », Pion, 1957.

René HERVAL. — Les véritables Origines de Madame Bovary. Éditions Librairie Nizet, Paris, 1957.

Gustave FLAUBERT. — Madame Bovary. Introduction par M. Edmond Pognon. « Club des Bibliophiles de France », 1953-1954.

Guy de MAUPASSANT. — Conseils à une Femme de Lettres, 1957. Éditions de la Société des Amis de Maupassant, 60, rue Vaneau, Paris-7e.

Gustave FLAUBERT, — Madame Bovary. Préface par Mme Marie-Jeanne Durry. Éditions Club des Libraires de France, 1957.

II.— Articles

Flaubert, Créateur de Formes, par W. Von Walburg, dans « Sprache und Mensche ». Édition Franke, Berne (Suisse), 1956.

Verlaine, Flaubert, Rimbaud, par Daniel A. Degraaf, dans la « Revue Newphilologues », 39e année, n° 4, du 1er octobre 1955, p. 308-310. Éditions Wollers, à Groningue (Hollande).

Mallarmé, tributaire de Flaubert, par Daniel A. Degraaf, dans la « Revue Newphilologues ». 40e année, n° 4, du 1er octobre 1956, p. 314-315. Éditions Wollers, à Groningue (Hollande).

Le même numéro contient une critique de la correspondance de Flaubert, par P. Bellaunay, p. 320-323.

Flaubert. Madame Bovary, le Cinéma, un article par René Jeanne, dans la Revue « Levende Talen », édité en Hollande, p. 483-485, n° 191, octobre 1957.

Au Pays de Madame Bovary, par C. Besnier. « Les Cahiers Français », avril 1957.

Le Roman des Grandes Œuvres, par R. Dumesnil : Madame Bovary. « Nouvelles Littéraires », 25 avril 1957.

Pour le Centenaire de Madame Bovary, par Aimé Dupuy. « La Presse Médicale », 25 mai 1957.

Monsieur Flaubert,par Henri Guillemin. « L’Express », 17 mai 1957.

Réflexions sur l’héritage Flaubertien, par Charles Haloche. « Europe », juin 1957.

L’autre Madame Bovary, par Hené Herval. « Artaban », 19 avril 1957.

Pourquoi j’ai écrit les véritables Origines de Madame Bovary, par René

Herval.« Les Cahiers Naturalistes », n° 7.

Flaubert et George Sand. Reclassement de leur correspondance.

« Bulletin du Bibliophile », 1957, n° 6.

Littérature et Discographie, par R.-G. Lafon. « Éducation Nationale », 20juin 1957.

Flaubert le Mystique, par François Mauriac. « Figaro Littéraire », 11 mai 1957.

The Limitations of Flaubert, par Vivian Mercier. « The Kenyon Review »,Summer 1957.

Un Chef-d’œuvre du Réalisme épique,par Hans Meyer, « Europe », juin1957.

État présent de notre connaissance de Flaubert, par Pierre Moreau.

« Informations Littéraires », mai-juin 1957.

Flaubert, René Just Hairy et Cuvier.« Annales de Normandie », mai1957.

À propos d’un Centenaire : Madame Bovary, par P.-H. Simon. « L’Anneau d’Or », mars-avril 1957.

Un Épisode nouveau de la Guerre de Madame Bovary (un document inédit). « L’Enseignement Chrétien », juin-juillet 1957.

Madame Bovary. — T. L. S., 12 avril 1957. C. R. deA. Thorlby. « Gustave

Flaubert and the art of réalisme », London, 1957.

Madame Bovary a cent ans. Dans « Europe » 1957, par Roger Veillé.

Les Cahiers Naturalistes, 3e année, 1957, no 8 et 9. Discours prononcés à la manifestation E. Zola, à Médan, en octobre 1957.

Lettres inédites de Flaubert et de Bouilhet à Jean Clogenson, par le

ChanoineE. Letellier. Revue de l’Histoire littéraire de la France. Janvier-mars 1957.

Flaubert et Huysmans au Château de Barbe-Bleue, parPierre Lambert,dans le « Bayou », hiver 1956, n° 68. Université de Houston, Texas (U. S. A.).

Madame Bovary aux Abruzzes,par Geneviève Gennari.« Revue des

Deux-Mondes », 15février 1958.

Ajouter à cette Bibliographie, les articles de presse dont il est fait mention dans le présent Bulletin à la rubrique : Autour de Flaubert et de son Œuvre.