1963 Éditorial

Les Amis de Flaubert – Année 1963 – Bulletin n° 22  – Page 2

 

Éditorial

Il semble que notre bulletin modifié, avec son nouveau format, son papier bouffant, sa couverture bleue illustrée du pavillon symbolique de Croisset, a fait plaisir à nos membres. Plusieurs, d’ailleurs, ont cru devoir nous adresser leur sentiment à cet égard et nous les remercions de leur approbation bienveillante.

En échange, comme salaire de nos efforts, pouvons-nous demander à ceux-ci d’intensifier notre recrutement ? Ils peuvent et ils doivent nous amener de nouveaux adhérents. La nouvelle présentation de notre bulletin est un instrument favorable en faveur de notre propagande. Nous leur demandons également de faire abonner leurs bibliothèques municipales, les établissements scolaires à partir des lycées et des collèges et les bibliothèques universitaires de tous les pays du monde. En le faisant, ils faciliteront notre tâche. C’est à notre avis le meilleur moyen d’assurer l’avenir et de faire rayonner l’œuvre

Notre désir : pouvoir adresser chaque année deux bulletins convenables à nos membres. Pour cela, il nous faut 6.000 fr. de recettes. Avec 500 membres, et grâce à ceux qui tiennent à majorer leurs cotisations annuelles, nous le pouvons. C’est à vous, et non aux membres du bureau, de jouer gagnant !

Nous désirons que Flaubert et Croisset soient au centre de notre action. Pour cela, nous songeons à publier des articles concernant Maupassant, les frères Goncourt, Bouilhet et tous ceux qui sont venus à Croisset, en amis ou en disciples. À côté des Cahiers Naturalistes, axés davantage sur Zola et le naturalisme, nous avons une place légèrement différente et nous voudrions représenter toute l’école réaliste.

Si ce bulletin est encore consacré à Salammbô, les prochains numéros seront plus variés. Nous aurons toutefois célébré le centenaire à notre manière. Mieux que par des fêtes locales, il demeurera ces deux bulletins qui, avec le temps, apparaîtront utiles et feront, nous le pensons du moins, connaître et aimer notre Société.

André Dubuc