Les dédicaces des livres envoyés à Flaubert

Les Amis de Flaubert – Année 1964 – Bulletin n° 24 – Page 5

 

Les dédicaces des livres envoyés à Flaubert,

et conservés à l’Hôtel de Ville de Canteleu

La bibliothèque de Gustave Flaubert, meubles et livres, ramenée d’Antibes est maintenant réinstallée à la Mairie de Canteleu, près du pavillon de Croisset. Elle paraît bien incomplète. Représente-t-elle aujourd’hui le tiers ou la moitié de ce qu’elle fut de son vivant ? On peut se le demander. On est surpris par exemple, de n’y trouver aucun ouvrage de Mlle Leroyer de Chantepie, qui fut l’une de ses meilleures correspondantes, pas davantage de Louise Colet, si peu de George Sand. Il semble que la bibliothèque de Flaubert ait été largement écrémée, et que sa nièce se soit débarrassée de tout ce qui lui parut secondaire ou peut-être dangereux. Une partie a dû être vendue de son vivant, éliminée ou mis à l’encan après sa mort. C’est regrettable, mais c’est ainsi.

Notre secrétaire a la garde de cette bibliothèque à la Mairie de Canteleu. Après le décès de M. Ledoux, personne mieux que lui ne pouvait le remplacer. Il la surveille avec un soin jaloux et il le montre aujourd’hui. Après avoir reclassé l’ensemble, séparé ce qui appartint à la bibliothèque de son père et qui lui revint de la sienne propre, il a cru bon de relever toutes les dédicaces. En les publiant dans notre bulletin, nous pensons être utiles aux recherches flaubertiennes et permettre d’augmenter le nombre d’écrivains qui eurent de son vivant, une admiration ou une sympathie marquée pour le romancier rouennais. Nous souhaitons que nos lecteurs, pouvant posséder des livres dédicacés de cette bibliothèque, nous les fassent connaître, nous serons heureux de compléter cette liste.

A. D.

AUBRYET (Xavier) (1827-1880)

Littérateur français, auteur de : Représailles du sens commun ; Philosophie

mondaine ; Patriciennes de l’amour.

La femme de vingt-cinq ans (Paris – Michel Lévy, 1858).

« À Balzac 22 – Gustave Flaubert, son dévoué admirateur Xavier AUBRYET. »

BANVILLE (Théodore de) (1823-1891)

Poète français, un des chefs de l’école des parnassiens ; ses œuvres sont d’une forme scrupuleuse, d’une versification curieusement ciselée. Tenant le feuilleton théâtral du National, il est un des rares critiques à comprendre et à montrerque de l’œuvre de Flaubert, tout le roman moderne allait sortir. Florise, comédie (Paris – Lemerre, 1870).

« À Gustave Flaubert – témoignage d’admiration – et de respectueuse amitié.

Th. de BANVILLE. »

Trente-six ballades joyeuses (Paris – Lemerre, 1873).

« À Gustave Flaubert. Th. de BANVILLE. »

Poésies – Odes funambulesques (Paris – A. Lemerre, 1874). « À Gustave Flaubert – Avec la plus sincère admiration. Th. de BANVILLE. »

Les Princesses (Paris – Lemerre, 1874).

« À Gustave Flaubert – Son très dévoué. Th. de BANVILLE. » Deidamia, comédie en trois actes (Paris – Lemerre, 1876). « À Gustave Flaubert.

Ainsi nous retrouvons par un divin mensonge

Les héros chevelus et les belles cités

Mais, ami, je les vois dans le baume d’un songe

Et vous, magicien, vous les ressuscitez.

Théodore de BANVILLE. »

Les exilés (Paris – Charpentier, 1878).

« À Gustave Flaubert. Théodore de BANVILLE. »

Odes funambulesques (Paris – Charpentier, 1878).

« À Gustave Flaubert. Théodore de BANVILLE. »

Les Cariatides (Paris – Charpentier, 1879).

« À Gustave Flaubert. Théodore de BANVILLE. »

Petit traité de poésie française (Bibliothèque de l’Écho de la Sorbonne -Paris, s.d.).

« À Gustave Flaubert. Son ami très dévoué. Th. de BANVILLE. »

BECKFORD

Le Vathek. Préface de Stéphane Mallarmé (Paris – A. Labitte, 1876). « À Gustave Flaubert que Beckford eût tant admiré. Humblement.

Stéphane MALLARMÉ. » (1)

BERGERAT (Émile) (1845-1923)

Chroniqueur primesautier et de style hardi, grand inventeur de mot, dirigea La Vie Moderne et entreprit la publication du Château des Cœurs, la féerie de Flaubert. Membre de l’Académie Goncourt, il fut un continuateur de Théophile Gautier dont il avait épousé la fille Estelle.Théophile Gautier (Paris – Charpentier, 1879). « Au patron des patrons – Gustave Flaubert – son bien dévoué ami.

Émile BERGERAT. »

BOIVIN-CHAMPEAUX (L.) (1823-1899)

Magistrat, auteur de diverses notices historiques notamment sur la Révolution de 1789 dans le département de l’Eure.

Notice sur Roger Le Grand, évêque de Salisbury (Évreux – Charles Hérissey, 1878).

« Monsieur Gustave Flaubert. De la part de son vieux camarade et ami,

BOIVIN-CHAMPEAUX. »

BOSQUET (Émile) (Amélie), née à Rouen (1815-1904)

Institutrice puis femme de lettres, collabora à plusieurs journaux et revues. Elle fit paraître des romans à tendance féministe et sociale. Ses œuvres principales sont : La Normandie romanesque et merveilleuse, Louise Meunier  et Le Roman des ouvrières, dont l’action se passe à Rouen dans le quartier Martainville. Gustave Flaubert s’employa fort activement pour lui placer sa copie et que l’on s’intéressât à ses ouvrages. Le Roman des ouvrières (Paris – Achille Faure, 1868). « À Monsieur Gustave Flaubert, mon cher critique et ami.

Amélie BOSQUET. »

Louise Meunier, suivi de : Une passion en Province (Paris – Hetzel, s.d.). « Hommage à mon ami Gustave Flaubert. Amélie BOSQUET. »

BOYER (Philoxène) (1829-1867)

Type des plus curieux de la bohème romantique, colossal maniaque de sciences et de lectures. Il eut pour Flaubert une admiration sincère et lui dédia plusieurs poèmes.

Les deux saisons (Paris – Lemerre, 1867).

« À l’excellent ami, à l’héroïque lutteur. À Gustave Flaubert. En lisant la pièce que j’ai été heureux et si fier de pouvoir mettre sous l’abri de son nom, il comprendra pourquoi, en lisant Madame Bovary  je me suis senti attaché à son auteur par toutes les fibres vivantes de mon être.

Philoxène BOYER (12 juin 1867). »

BRETON (Jules) (1827-1905)

Peintre paysagiste très réputé, ses poésies sortent à peine de la médiocrité. Jeanne, poème (Paris – Charpentier, 1880).

« À l’illustre maître – G. Flaubert – Hommage de profonde admiration.

J. BRETON. »

Les champs et la mer (Paris – Lemerre, 1875). « À G. Flaubert, hommage de vive et sympathique admiration.

Jules BRETON. »

BURTY (Philippe) (1830-1890)

Homme de Lettres et critique d’art, fréquentait comme Flaubert le salon de Madame Georges Charpentier, véritable rendez-vous de lettrés.

Maîtres et Petits Maîtres (Paris – Charpentier, 1877).

«  À Gustave Flaubert, au maître et à l’ami. B. P. »

CAZALIS (Henri) (1840-1909), dit Jean Caselli puis Jean Lahot.

Poète parnassien, ses œuvres remarquables sont : Chants populaires de l’Italie ; Mélancholia ; Le livre du néant. Mélancholia (Paris – Lemerre, 1868).

« À Monsieur Gustave Flaubert. Un de ses admirateurs. H. CAZALIS. »

CHAMPFLEURY (Jules Fleury-Husson dit) (1821-1889)

Romancier, critique, musicien et bouquiniste, son œuvre principale est certainement son histoire de la caricature. Il se voulait créateur de l’école réaliste et son amitié avec Flaubert qui disait : « J’ai fait Madame Bovary pour embêter Champfleury », ne fut pas des plus chaudes. Génie mis à part, ils avaient les mêmes vues du monde et les mêmes méthodes de travail. C’est avec lui que Louise Colet se consola en 1856, après s’être vu refuser la porte de Croisset.

Les amoureux de Sainte-Périne (Paris – Boudilliat, 1859).

« À mon cher confrère Flaubert. CHAMPFLEURY. »

Le réalisme (Paris – Lévy, 1857).

« À mon cher confrère Flaubert. CHAMPFLEURY. »

CHARLES (Edmond) (Chojecki Charles Edmond) (1822-1899)

D’origine polonaise, fut réfugié politique en France. Il collabora à : La Revue Indépendante ;  Le Peuple ; La Voix du Peuple ! Bibliothécaire du Sénat, Flaubert l’appelait familièrement « mon cher vieux solide » etc… C’est lui qui présenta Tourguenieff à Flaubert au cours d’un dîner Magny.

Zéphyrin Cazavan en Égypte (Paris – Lévy, 1880).

« À Gustave Flaubert, son vieil ami Charles EDMOND, a.c.p.t.s.c.q.v.a.b. »

CHATEAUBRIAND (Lucile de)

Ses contes, ses poèmes, ses lettres. Précédés d’une étude sur sa vie par Anatole France (Paris – Charavay frères, 1879). « À mon cher et illustre maître, Gustave Flaubert. Anatole FRANCE. » ( 2 )

CHENNEVIERES (Marquis de), né à Falaise (1820-1899)

II prit le nom de Chennevières-Pointel après son mariage. Auteur des contes de Jean de Falaise, il fut un des fondateurs des dîners Magny et créa en 1873 l’Académie Provinciale de Bellesme, le modèle sur lequel sera calqué l’Aca-démie Goncourt.

Mémoires de l’Académie de Bellesme (Bellesme – Ginoux, 1879). « À mon vieil ami Gust. Flaubert. M. de CHENNEVIERES. »

CHEVALIER (Abbé C.)

Histoire de Chenonceaux (Lyon – Louis Perrin, 1868).

Dédicacé à Madame Marguerite Pelouze : « Hommage respectueux et empressé de l’auteur ».

Madame Pelouze, propriétaire du château de Chenonceaux où Flaubert séjourna à différentes reprises lui offrit le livre en ajoutant une seconde dédicace :« À Monsieur Gustave Flaubert. M. PELOUZE. »

CHESNEAU (Ernest), né à Rouen (1883-1890)

Littérateur et critique d’art, inspecteur des Beaux Arts ; son œuvre principale est : la peinture française au XIXe siècle. La Chimère (Paris – Charpentier, 1879).

« À Gustave Flaubert – Bien affectueux hommage – de son constant et fidèle admirateur. Ernest CHESNEAU. »

Peintres et statuaires romantiques (Paris – Charavay, 1880). « À Gustave Flaubert. Très affectueux hommage de ce livre où il retrouvera quelques noms amis de Ernest CHESNEAU. »

CLADEL (Léon) (1835-1892)

Poète, figura sur les fameuses listes des Goncourt. Mes paysans. Le Bouscassie (Paris – Lemerre, 1869).

« À Gustave Flaubert. À l’auteur de Madame Bovary et de Salammbô, en témoignage d’admiration. L. CLADEL – Paris, 25 mars 1873. »

Mes Paysans. La fête votive de Saint-Bartholomée (Paris – Lemerre, 1872). « À Gustave Flaubert. Hommage de l’auteur. L. CLADEL. »

L’Homme à la Croix aux Bœufs (Paris – Dentu, 1878).

« À mon cher maître Gustave Flaubert, 7 mai 1878. Léon CLADEL. »

Bonshommes (Paris – Charpentier, 1879). « À mon fervent maître et cordial ami Gustave Flaubert. L. CLADEL – Paris, 24 mai 79. »

CLAUDIN (Gustave) (né en 1823)

Romancier et journaliste, collabora au Courrier Français à l’AssembléeNationale et fut rédacteur au Mémorial de Rouen. Ses principales œuvres sont : Les caprices de Diomède ; À propos de peinture ; Les joyeuses commères de Paris et surtout un livre de souvenirs où il raconte sa vie à Rouen. Il dut servir de modèle à Flaubert pour le personnage de Hussonnet dans l’Éducation Sentimentale. Les caprices de Diomède (Paris – Charpentier, 1878).

« À mon spirituel et puissant ami Gustave Flaubert. Gustave CLAUDIN. » Entre minuit et une heure. Étude parisienne (Paris – Dentu, 1868). « À mon ami Flaubert. Permets à un fabricant de toile à 4 sous, d’offrir ce livre à toi qui fabriques de la dentelle à un million le mètre. Gustave CLAUDIN. »

COLET (Louise) (1810-1876)

Femme de Lettres. Elle écrivit des poésies et de nombreux ouvrages pour la jeunesse. Maîtresse de Flaubert, elle rêva de l’épouser. Poésies complètes (Paris – Charles Gosselin, 1844).

« Souvenir à Monsieur Gustave Flaubert. Lse COLET. »

Les chants des vaincus (Paris – René, 1846).

« Souvenir à Monsieur Gustave Flaubert. Louise COLET. »

COPPÉE (François) (1842-1908)

Poète parnassien et auteur dramatique. Il fut un des fervents du salon de la « Dame aux violettes » où il rencontra Flaubert. L’abandonnée, drame (Paris – Lemerre, 1871).

« À Gustave Flaubert – son admirateur et son ami. François COPPÉE. »

Fais ce que dois, épisode dramatique (Paris – Lemerre, 1871). « À Gustave Flaubert – son admirateur et son ami. François COPPÉE. »

Les Humbles (Paris – Lemerre, 1872).

« À Gustave Flaubert – son admirateur et ami. François COPPÉE. »

Le rendez-vous, comédie (Paris – Lemerre, 1872). « À mon maître et ami Gustave Flaubert – Amitié et admiration. François COPPÉE. »

Les récits et les élégies (Paris – Lemerre, 1878).

« Au maître Gustave Flaubert. François COPPÉE. »

Poésies. 1874-1878 (Paris – Lemerre, 1879).

« À Gustave Flaubert – son admirateur et ami. François COPPÉE. »

Théâtre. 1873-1878 (Paris – Lemerre, 1879).

« Au parfait prosateur Gustave Flaubert – hommage de son admirateur et ami. François COPPÉE. »

La bataille d’Hernani (Paris – Lemerre, 1880).

« À Gustave Flaubert – avec mes sentiments d’inaltérable admiration.

François COPPÉE. »

Le trésor, comédie (Paris – Lemerre, 1880).

« Au grand chef de la prose moderne – À Gustave Flaubert – Souvenir de son ami, encore ébloui d’une 10e ou 12e lecture de Salammbô. François COPPÉE. »

CROS (Charles) (1842-1888)

Savant et poète. Devina le phonographe avant Edison et découvrit le procédé indirect de photographie en couleurs. Écrivain spirituel et fantaisiste, passe pour avoir été le créateur du monologue et fonda la revue du Monde nouveau. Le coffret de santal (Paris – Lemerre, 1873).

« À Gustave Flaubert – son admirateur. Charles CROS. »

DAUDET (Alphonse) (1840-1897)

Romancier et auteur dramatique. Ses œuvres dont les principales sont : Les lettres de mon moulin ; Le petit chose ; Tartarin ; Jack ; valent par l’acuité de l’observation et la vivacité expressive du style.

Lettres de mon moulin (Paris – Hetzel, s.d.).

« À Mons. Gustave Flaubert – hommage très respectueux. Alph. DAUDET. »

Le Petit Chose (Paris – J. Hetzel, 1868).

« À mon cher maître G. Flaubert. Alphonse DAUDET. »

Lettres à un absent. Paris 1870-1871 (Paris – Lemerre, 1871). « À Gustave Flaubert – un de ses fervents. Alphonse DAUDET. »

Aventures prodigieuses de Tartarin de Tarascon (Paris – Dentu, 1872). « À Gustave Flaubert – hommage affectueux. Alphonse DAUDET. »

Contes du lundi (Paris – Lemerre, 1873).

« À mon cher ami G. Flaubert. Alphonse DAUDET. »

Les femmes d’artistes (1ère série) (Paris – Lemerre, 1874). « À Gustave Flaubert, son admirateur et ami. Alphonse DAUDET. »

Robert Helmont, études et paysages (Paris – Dentu, 1874). « À mon Meg G. Flaubert. Alphonse DAUDET. »

Le Nabab (Paris – Charpentier, 1878).

« À Gustave Flaubert, son fidèle Alphonse DAUDET. »

Les rois en exil (Paris – Dentu, 1879).

« À mon cher maître et vieil ami, G. Flaubert. Alphonse DAUDET. »

DAUDET (Mme Alphonse) (1847-1940)

Poétesse, délicat moraliste et mémorialiste charmant, elle est l’auteur de recueils de poésies : Reflets sur le sable et sur l’eau ; Au bord des terrasses ; Les archipels lumineux. Critique sous le pseudonyme de Karl Steen, elle écrivit un article favorable aux Trois Contes dans l’Officiel qui charma Flaubert. Elle est aussi l’auteur du livre : « Souvenirs autour d’un groupe littéraire ». Il s’agit des réunions chez Georges Charpentier de Flaubert, Zola, Goncourt et Maupassant, qu’ils appelaient : « Aux cinq. » Impressions de nature et d’art (Paris – Charpentier, 1879). « À M. Gustave Flaubert – souvenir affectueux. J.A.D. »

DEVILLE (Achille) (1789-1875)

Receveur particulier des finances, fut l’un des fondateurs de l’archéologie normande et du Musée des Antiquités de Rouen. Il est l’auteur d’un grand nombre de notices, essais, mémoires et dissertations qui jettent une vive lumière sur l’histoire locale.

Tombeaux de la Cathédrale de Rouen (Rouen – N. Périaux, 1837). « Offert par l’auteur à Monsieur Flaubert. » (Il s’agit vraisemblablement de Achille Cléophas Flaubert, père de Gustave).

DIERX (Léon) (1838-1912)

Créole comme Leconte de Lisle, il ne publia que des recueils de vers et fut élu prince des poètes. Peu connu du grand public, il est hautement apprécié d’une élite.

Les lèvres closes (Paris – Lemerre, 1867).

« À Gustave Flaubert – témoignage de vive admiration. Léon DIERX. »

La rencontre (Paris – Lemerre, 1875).

« À Gustave Flaubert – très humble hommage de son fervent admirateur.

Léon DIERX. »

DU CAMP (Maxime) (1822-1894)

Voyageur et littérateur français. Une très grande amitié le lia avec Flaubert avec lequel il entreprit les voyages en Bretagne et en Égypte. Ils entretinrent une correspondance abondante durant toute leur vie.

Souvenirs et paysages d’Orient (Paris – Arthus, 1848). « Ad istum veterem Netus Ipse. Maxime DU CAMP. »

Le livre posthume. Mémoire d’un suicidé (Paris – Lecou, 1853). « À Gustave Flaubert – souvenir d’amitié. Maxime DU CAMP. »

Chants modernes (Paris – Lévy, 1855). « À Gustave Flaubert – souvenir d’amitié. Maxime DU CAMP. »

Les six aventures (Paris – Librairie Nouvelle, 1857). « À Gustave Flaubert, son vieil ami. Maxime DU CAMP. »

Les convictions (Paris – Librairie Nouvelle, 1858). « À Gustave Flaubert – son vieil et solide ami. Maxime DU CAMP. »

En Hollande (Paris – Poulet Malassis, 1859). « À Gustave Flaubert, son vieil ami Maxime DU CAMP. »

Expédition des Deux-Siciles (Paris – Librairie Nouvelle, 1861). « À Gustave.  Son vieux Max. »

L’homme au bracelet d’or (Paris – Lévy, 1862). « À Gustave Flaubert, son vieil ami. Maxime DU CAMP. »

Le chevalier du cœur saignant (Paris – Lévy, 1862). « À Gustave Flaubert, son vieil ami. Maxime DU CAMP. »

Les buveurs de cendre (Paris – Michel Lévy, 1866). « À Gustave Flaubert. Maxime DU CAMP. »

Les Beaux-Arts à l’Exposition Universelle (Paris – Renouard, 1867). « À Gustave Flaubert. Son vieux Max. »

Les forces perdues (Paris – Lévy, 1867).

« À Gustave Flaubert, son vieux Maxime du CAMP. »

Orient et Italie (Paris – Librairie Académique Didier, 1868). « À toi, mon cher vieux Gustave, Maxime. »

Paris, ses organes, ses fonctions et sa vie (6 vol.) (Paris – Hachette, 1869). « À Gustave Flaubert, son vieux Maxime du CAMP. »

Histoire et critique (Paris – Hachette, 1877).

« À Gustave Flaubert, son vieux Max. »

L’attentat Fieschi (Paris – Charpentier, 1877).

« À Gustave Flaubert, son vieux Max. »

DUMAS (fils Alexandre) (1824-1895)

Romancier et auteur dramatique. Auteur de : La Dame aux Camélias ; Le demi-monde ; Francillon ; Denise ; etc…, ses pièces sont écrites souvent dans un souci de moralisation du public. Il voyagera pendant un mois avec Flaubert à Bruxelles et en Angleterre. Théâtre complet, 3 vol. (Paris – Lévy, 1862).

« À mon grand ami Flaubert. Bon souvenir. A. DUMAS. »

ELIOT (George) (pseudonyme de Mary Ann Evans)

Femme de lettres anglaise.

Adam Bede, 2 vol. (London – William Blackwood, 1859 et 1860). Cet exemplaire porte une dédicace de Gertrude Tonnant, amie de jeunesse de Flaubert et qui fut un de ses grands et premiers amours (née Collier, 1819-1918).

« for her friend Gustave Flaubert from his sincere friend and well-wisher Gertrude Tonnant, Jan 1860 – London. »

ESCHYLE

Traduction de Leconte de Lisle (3) (Paris – Lemerre, 1872). « À Gustave Flaubert, son vieil ami, LECONTE DE LISLE. »

FEYDEAU (Ernest) (1821-1873)

Écrivain français, on lui doit entre autres romans une œuvre curieuse : Fanny. Surnommé par Flaubert : Naboukoudouroussour, il fut un grand ami de lettres de Gustave.

Les quatre saisons, étude d’après nature (Paris – Didier, 1858). « À mon excellent maître et ami Gustave Flaubert. E. FEYDEAU. »

Fanny (Paris – Amyot, 1858). « À Gustave Flaubert que j’admire comme un maître et que j’aime de tout mon cœur comme un frère. E. FEYDEAU. »

Daniel (Paris – Amyot, 1859, 2 vol.).

« Exemplaire donné par l’auteur à son grand et furieux ami Gustave Flaubert. E. FEYDEAU. »

Catherine d’Oveimeire (Paris – Dentu, 1860, 2 vol.). « Au maître Flaubert, l’élève E. FEYDEAU, avec une bonne accolade. »

Alger, étude (Paris – Lévy, 1862). « À mon cher Gustave Flaubert. E. FEYDEAU. »

Un coup de bourse (Paris – Lévy, 1862). « À mon cher Gustave Flaubert. E. FEYDEAU. »

La Comtesse de Chalis ou les mœurs du jour, 1867 (Paris – Michel Lévy, 1868). « À Gustave Flaubert avec les amitiés de l’auteur. E. FEYDEAU. »

Le secret du bonheur (Paris – Lévy, 1864, 2 vol.). « À mon cher Gustave Flaubert. E. FEYDEAU. »

Du luxe des femmes, des mœurs, de la littérature et de la vertu (Paris – Lévy, 1866). « À Gustave Flaubert. E. FEYDEAU. »

La comtesse de Chalis (Paris – Lévy, 1868). « À Gustave Flaubert. E. FEYDEAU. »

L’Allemagne en 1871 (Paris – Michel Lévy, 1872). « À mon vieil et illustre ami Gustave Flaubert. E. FEYDEAU. »

Le lion devenu vieux (Paris – Michel Lévy, 1872). « À mon vieux camarade Gustave Flaubert. E. FEYDEAU. »

Consolation (Paris – Amyot, 1872). « À mon ami Gve. Flaubert. E. FEYDEAU. »

L’Art de plaire. Études d’hygiène, de goût et de toilettes dédiées aux jolies

femmes de tous les pays du monde (Paris – Lévy, 1873). « À mon cher Flaubert. E. FEYDEAU. »

Mémoires d’un coulissier (Paris – Librairie Nouvelle, 1873). « À mon vieux Flaubert qui ne me donne pas de ses nouvelles. Ernest FEYDEAU. »

FRANCE (Anatole-Thibault) (1844-1924)

Poète et littérateur, membre de l’Académie Française. Auteur d’œuvres d’une délicate ironie, d’un style clair et nuancé : Le crime de Sylvestre Bonnard ; La rôtisserie de la reine Pédauque ; Les dieux ont soif, etc…

Les poèmes dorés (Paris – Lemerre, 1873). « À Gustave Flaubert, son admirateur. Anatole FRANCE. »

Les noces Corinthiennes (Paris – Lemerre, 1876). « À Gustave Flaubert – en témoignage d’admiration. A. FRANCE. »

FROMENTIN (Eugène) (1820-1876)

Peintre, critique d’art et romancier. Il a peint et décrit avec un grand charme le monde oriental et saharien. Auteur d’un été dans le Sahara, Salammbô l’enthousiasma.

Les maîtres d’autrefois (Paris – Pion, 1876). « À mon ami Gustave Flaubert – Très cordial souvenir. Eug. FROMENTIN. »

GAUTIER (Théophile) (1811-1872)

Poète et critique. Dans son œuvre considérable, il se montre l’apôtre convaincu du romantisme et écrivain merveilleusement habile. Il est l’auteur de : Émaux et Camées ; Le Capitaine Fracasse ; Le roman de la Momie, etc. Ce gai compagnon des dîners Magny, le vieux Théo, le cher vieux maître fut un des meilleurs amis de Flaubert.

Les Beaux-Arts en Europe, 1855 (Paris – Michel Lévy, 1855). « À Gustave Flaubert. Théophile GAUTIER. »

L’Art moderne (Paris – Lévy, 1856). « À mon ami G. Flaubert. Théophile GAUTIER. »

Spirite. Nouvelle fantastique (Paris – Charpentier, 1866). « À mon bon Gustave Flaubert. Théophile GAUTIER. »

Ménagerie intime (Paris – Lemerre, 1869). « Au brave Gustave Flaubert – Son ami de tout cœur. Théophile GAUTIER. »

GLATIGNY (Albert) (1839-1873)

Journaliste, comédien ambulant, auteur dramatique, agréable poète et délicieux causeur, toutes ses lettres débordent d’admiration et d’affection pour Flaubert à qui il dédia plusieurs poèmes notamment le Voile de Tanit. Flaubert de son côté prit en amitié ce chemineau de génie.

Les vignes folles (Paris – Librairie Nouvelle, 1860). « À Monsieur Gustave Flaubert – respectueux hommage. Albert GLATIGNY. »

Les flèches d’or, poésies (Paris – Frédéric Henry, 1864). « À Gustave Flaubert – son reconnaissant et dévoué disciple. Albert GLATIGNY. »

Gilles et Pasquins (Paris – Lemerre, 1872). « À Gustave Flaubert – les rimes normandes un peu mêlées. Albert GLATIGNY. »

Le compliment à Molière (Paris – Lemerre, 1872). « À mon cher maître Gustave Flaubert. Albert GLATIGNY. »

GONCOURT (Edmond et Jules de) (1822-1896) (1830-1870)

Romanciers réalistes, auteurs de : Germinie Lacerteux ; Renée Maupérin ; Soeur Philomène, etc. Grands amis de Flaubert qui les appelait : mes Bichons, ilsfurent fréquemment reçus à Paris et à Croisset et Flaubert fut souvent l’hôte du« Grenier ». C’est Edmond qui prononça un discours lors de l’inauguration du monument.

Les Hommes de Lettres (Paris – Dentu, 1860).

« À Gustave Flaubert – ses amis Edmond et Jules de GONCOURT. »

Les maîtresses de Louis XV (Paris – Firmin Didot, 1860). « À Gustave Flaubert – ses amis E. et J. GONCOURT. »

Sœur Philomène (Paris – Bourdilliat, 1861). « À Gustave Flaubert – ses amis Edmond et Jules de GONCOURT. »

La femme au XVIIIe siècle (Paris – Firmin Didot fr., 1862). « À notre très cher Gustave Flaubert. Edmond et Jules de GONCOURT. »

Histoire de Marie-Antoinette (Paris – Firmin Didot, 1863). « À Gustave Flaubert – ses amis qui l’aiment. Edmond et Jules. »

Germinie Lacerteux (Paris – Charpentier, 1864). « À notre très cher ami Flaubert. Edmond et Jules de GONCOURT. »

Renée Maupérin (Paris – Charpentier, 1864). « À Gustave Flaubert – ses amis. E. et J. de GONCOURT. »

Henriette Maréchal (Paris – Librairie internationale, 1866). « À notre bon ami Gustave Flaubert. Edmond et Jules. »

Manette Salomon, 2 vol. (Paris – Librairie Internationale, 1867). « À Gustave Flaubert – ses amis. Edmond et Jules. »

Madame Gervaisais (Paris – Lacroix, 1869). « À mon très cher ami Gustave Flaubert. E. de GONCOURT. »

La Patrie en danger, drame en 5 actes (Paris – Dentu, 1873). « Au vieil ami Flaubert. Edmond de GONCOURT. »

Gavarni (Paris – Pion, 1873). « À mon vieil ami Flaubert. Edmond de GONCOURT. »

Catalogue raisonné de l’œuvre d’Antoine Watteau (Paris – Rapilly, 1875). « À mon très cher Gustave Flaubert. Edmond de GONCOURT. »

Sophie Arnould (Paris – Dentu, 1877). « À Gustave Flaubert – son vieil ami. Edmond de GONCOURT. »

La fille Elisa (Paris – Charpentier, 1877). « À Gustave Flaubert – son vieil ami. Edmond de GONCOURT. »

Madame de Pompadour (Paris – Charpentier, 1878). « À Gustave Flaubert – son vieil ami. Edmond de GONCOURT. »

Portraits intimes du dix-huitième siècle (Paris – Charpentier, 1878). « À Gustave Flaubert – son vieil ami. Edmond de GONCOURT. »

La Du Barry (Paris – Charpentier, 1878). « À mon cher Flaubert – son ami. Edmond de GONCOURT. »

La Duchesse de Châteauroux et ses sœurs (Paris – Charpentier, 1879). « À mon vieux Flaubert – son ami. Edmond de GONCOURT. »

Théâtre (Paris – Charpentier, 1879). « À Flaubert – son vieil ami. Edmond de GONCOURT. »

Prudhon (Paris – Dentu, 1861). « À G. Flaubert – ses amis. E. et J. de GONCOURT. »

Debucourt (Paris – Dentu, 1866). « À Gustave Flaubert – poignée de main de ses amis Edmond et Jules. »

La Tour (Paris – Dentu, 1867). « À Gustave Flaubert – ses amis. Edmond et Jules. »

Les vignettistes (Paris – Dentu, 1868). « À Gustave Flaubert – ses amis. E. et J. de GONCOURT. »

(Ces quatre dernières œuvres, ainsi que quatre autres fascicules non dédicacés sont reliés ensemble.)

GRANDET (Léon) (pseudonyme de Barracand Léon), né en 1844

Romancier, auteur du Mariage Mystique ; de Roberte ; d’un Grand amour, etc. L’enragé (Paris – Lemerre, 1873). « À Gustave Flaubert – Hommage très respectueux. L. GRANDET. »

GRANDMOUGIN (Charles) (1850-1930)

Poète et romancier, demanda au terroir franc-comtois sa principale inspiration. Ses poèmes vigoureusement frappés sont nombreux. On a de lui : Les siestes ; Poèmes d’amour ; Rimes de combat ; Une esquisse sur Richard Wagner ; La Vouivre ; Son meilleur roman.

Les Siestes (Paris – Lemerre, 1874). « À Monsieur Gustave Flaubert – hommage d’un de ses admirateurs. Ch. G. »

Prométhée. Drame antique (Paris – Sandoz, 1878). « À Mr. G. Flaubert – hommages respectueux. Ch. G. »

GRIMM (frères). Contes choisis, traduction de Frédéric Baudry (Paris, Hachette, 1855). Baudry Frédéric (1818-1885)

Érudit, philologue et orientaliste né à Rouen. Fut avocat au barreau de cette ville, bibliothécaire à Versailles puis administrateur à la bibliothèque de l’Arsenal. Son œuvre maîtresse est une étude sur les Védas. «  À mon vieil ami Gustave. F. BAUDRY. »

GUILLEMOT (Ernest)

Léon Dervieux (Paris – 52, rue Croix-des-Petits-Champs, 1865). « À Gustave Flaubert – Hommage de l’auteur. G. »

GUTTINGUER (Ulric) (1785-1866)

Poète né à Rouen, ami intime de Sainte-Beuve et de Musset, il est l’auteur de : Jumièges ; Arthur ; Édith. Il possédait à Saint-Gatien-des-Bois, près d’Honfleur, une thébaïde où passèrent la plupart des membres du cénacle. Les deux âges du poète (Paris – Fontaine et Dauvin, 1846). « À Monsieur Gustave Flaubert – un ami de son père. Ulric GUTTINGUER. »

HARRISSE (Henri), né en 1836

Érudit français d’origine américaine. Ses nombreux travaux se partagent entre la bibliographie et les recherches concernant Christophe Colomb.

Fernand Colomb. Sa vie, ses œuvres (Paris – Tross, 1872). « À Gustave Flaubert de la part de l’auteur – son ami. Henri HARRISSE, 30, rue Cambacérès – 1er janvier 1873. »

HERVILLY (Ernest d’) (1839-1911)

Poète, journaliste, romancier, auteur dramatique. Ce petit parnassien aujourd’hui oublié est l’auteur de : La lanterne en vers de couleurs ; Les baisers ; Le harem ; Les bêtes à Paris, et d’un roman : Belle Saïnara. Il fut le premier à informer le public du projet des Goncourt sur leur Académie.

Contes pour les grandes personnes (Paris – Charpentier, 1874). « À Gustave Flaubert – son admirateur humble. Er. d’HERVILLY. »

Le Harem (Paris – Lemerre, 1874). « À mon illustre maître – Gustave Flaubert – son humble E. d’HERVILLY. »

HÉSIODE

Hymnes orphiques – Théocrite. Traduction nouvelle de Leconte de Lisle (4)

(Paris – Lemerre, 1869). « À mon vieil ami Gustave Flaubert. LECONTE DE LISLE. »

HOMÈRE

Iliade. Traduction nouvelle de Leconte de Lisle (Paris – Lemerre, 1867). « À Gustave Flaubert – son admirateur et ami. LECONTE DE LISLE. »

Odyssée. Traduction de Leconte de Lisle (Paris – Lemerre, 1868). « À mon vieil ami, Gustave Flaubert. LECONTE DE LISLE. »

HUGO (Victor) (1802-1885)

Le plus illustre des poètes français du XIXe siècle, il fut à la tête de l’écoleromantique. Écrivain des plus féconds, son œuvre eut une influence sur son époque. Défenseur de la liberté, il quitta la France lors du coup d’État du 2 décembre 1851 et se réfugia à Jersey. Flaubert alors servit de « boîte aux lettres » à l’exilé.

L’homme qui rit (Paris – Librairie Internationale, 1869). « À M. Gustave Flaubert. Victor HUGO. »

Actes et paroles (Paris – Michel Lévy, 1872). « À Gustave Flaubert. Victor HUGO. »

Mes fils. 3eéd. (Paris – Lévy, 1874). « À Gustave Flaubert. Victor HUGO. »

La légende des siècles. Nouvelle série (Paris – Calmann Lévy, 1877). « À Gustave Flaubert. Victor HUGO. »

L’Art d’être grand-père (Paris – Calmann Lévy, 1877). « À Gustave Flaubert. Victor HUGO. »

Discours d’ouverture du congrès littéraire international (Paris – Lévy, 1878). « À Gustave Flaubert. Victor HUGO. »

LAMBER (Juliette (Madame ADAM) (1836-1936)

Femme de lettres. Son salon fut un centre politique considérable que Flaubert fréquenta. Elle fonda la Nouvelle Revue dans laquelle parut en publication préoriginale : Bouvard et Pécuchet. C’est elle qui s’employa à faire nommer Flaubert bibliothécaire hors cadre à la Mazarine. Son œuvre littéraireest surtout valable par ses sept volumes de souvenirs.

Grecque (Paris – Lévy, 1879). « À Gustave Flaubert, témoignage de sympathie dévouée. Juliette LAMBER. »

LANFREY (P.) (1828-1877)

Écrivain et homme politique, auteur d’un essai sur la Révolution française, d’études et portraits politiques, il a laissé surtout une histoire de Napoléon 1er.

Les lettres d’Everard (Paris – Librairie Nouvelle, 1860). « À Gustave Flaubert – son ami affectionné. P. LANFREY. »

LAURENT-PICHAT (L.) (1822-1886)

Poète de la période parnassienne auquel Sainte-Beuve donna quelque notoriété. Il fut gérant de la Revue de Paris qui publia Madame Bovary et fut poursuivi avec Flaubert en police correctionnelle pour offense à la morale publique et religieuse.

Chroniques rimées (Paris – Librairie Nouvelle, 1861).

« À Gustave Flaubert – souvenir très amical. LAURENT-PICHAT. »

La païenne (Paris – Librairie -Nouvelle, 1857).

« À Gustave Flaubert – mince échange mais bon souvenir. LAURENT-PICHAT. »

La Sibylle (Paris – Bourdilliat, 1859). « À Gustave Flaubert – souvenir cordial. LAURENT-PICHAT. »

LECONTE DE LISLE (Charles) (1818-1894)

Poète, auteur des poèmes barbares et des poèmes antiques, il a donné destraductions merveilleusement fidèles : d’Homère ; Sophocle ; de Théocrite. Ami de Flaubert, il fréquenta le salon de Louise Colet.

Poèmes barbares (Paris – Lemerre, 1872). « À Gustave Flaubert – son vieil ami. LECONTE DE LISLE. »

Poèmes antiques (Paris – Lemerre, 1874). « À Gustave Flaubert – son vieil ami. LECONTE DE LISLE. »

Poèmes barbares (Paris – Lemerre, 1878). « À Gustave Flaubert – son vieil ami. LECONTE DE LISLE. »

LEMONNIER (Camille) (1844-1913)

Romancier, débuta par la critique d’Art. Il fut une des grandes figures de la littérature belge et fut appelé : le Maréchal des Lettres belges. Séduit par les théories naturistes, il fut un admirateur de Flaubert et ses romans sont d’une crudité extrême. Il resta très lié avec les artistes tant en France qu’en Belgique et cet écrivain qui a dépassé Zola a, composé pour les enfants des ouvrages pleins de charme et de délicatesse. Ses œuvres principales sont : Adam et Eve ; Au cœur frais de la forêt ; Le vent dans les moulins ; Comme le ruisseau ; Un mâle ; Hystérique, et un grand ouvrage descriptif : La Belgique.

Mes médailles (Paris – Librairie Générale, 1878). « Au maître – ce petit livre de combat – Camille LEMONNIER, 25 octobre 78. »

Le coin de village (Paris – Lemerre, 1879). « À une gloire – À Gustave Flaubert – son respectueux Camille LEMONNIER. »

G. Courbet et son œuvre (Paris – Lemerre, 1868).

« À Gustave Flaubert – au maître. Camille LEMONNIER. »

LE POITTEVIN (Alfred) (1816-1848)

Avocat et poète. N’a été imprimé que dans des revues et petits journaux rouennais. D’une philosophie profonde et le plus grand ami de Flaubert qui le nommait son : alter ego, il donna cet état d’esprit que Gustave conserva toute sa vie.

Satan, extrait de la revue de Rouen 1836 (Rouen – Le Grand, 1836). « À mon excellent ami Gustave Flaubert. A. LE POITTEVIN. »

LIESSE (Henri)

On n’aime qu’une fois (Paris – Lemerre, 1880). « À Gustave Flaubert – au maître – qui a écrit Madame Bovary et Salammbô -témoignage d’admiration de son très humble Henri LIESSE. »

MALLARMÉ (Stéphane) (1842-1898)

Poète, véritable maître des Symbolistes et auteur de : Madrigaux et Vers de circonstance.

L’après-midi d’un faune. III. de Manet (Paris – A. Derenne, 1876). « Au maître. Stéphane MALLARMÉ. »

MARC (Gabriel) (1840-1900)

Attaché à la Caisse des Dépôts et Consignations, fréquenta le « Caveau »

Soleil d’octobre. Poésies (Paris – Lemerre, 1869). « Hommage à Mr. Gustave Flaubert. Gabriel MARC. »

Sonnets parisiens (Paris – Lemerre, 1875).

« À Gustave Flaubert – hommage d’admiration. Gabriel MARC. »

MAULMOND (Frédéric)

Aspirations et réalités (Paris – Librairie des bibliophiles, 1874). « À Gustave Flaubert – Hommage de vive admiration. F. MAULMOND. »

MAUPASSANT (Guy de) (1850-1893)

Écrivain profondément réaliste, on peut le considérer comme un des plus grands faiseurs de nouvelles et conteurs français. L’amitié qui le lia à Flaubert fut si grande que la légende voulut y voir un père et son fils.

Ses œuvres principales sont : Bel-Ami ; Une Vie ; Pierre et Jean et surtout

ses contes normands.

Des vers (Paris – Charpentier, 1880). « Au maître – son jeune homme. Guy de MAUPASSANT. »

Histoire du vieux temps, comédie (Paris – Tresse, 1879). « À  mon grand et cher maître Gustave Flaubert – l’homme que j’aime le mieux et que j’admire le plus. Guy de MAUPASSANT. »

MENDES (Catulle) (1841-1909)

Poète, critique et auteur dramatique. Il épousa Judith Gautier, fille de Théophile Gautier et Flaubert fut le témoin de la mariée.

Philoméla (Paris – Hetzel, 1863). « À  Gustave Flaubert – comme un témoignage d’admiration et de sympathie profonde. Catulle MENDÈS. »

Contes épiques (Paris – Librairie des Bibliophiles, 1872). « À  Gustave Flaubert, son admirateur, son ami. Catulle MENDÈS. »

Hespérus (Paris – Librairie des Bibliophiles, 1872). « À  Gustave Flaubert – comme un témoignage d’admiration et de respect. Catulle MENDÈS. »

Les folies amoureuses (Paris – Dentu, 1877). « À  Gustave Flaubert – son admirateur, son ami. Catulle MENDÈS. »

Les mères ennemies (Paris – Dentu, 1880). « À  Gustave Flaubert – comme un témoignage de profonde admiration – de l’amitié respectueuse. Catulle MENDÈS. »

MENDES (Judith) (1850-1917)

Plus connue sous le nom de Judith Gautier, fille du poète, fut un « lettré chinois », la Chine ayant été sa principale source d’inspiration bien qu’elle ait donné également des traductions du persan et du japonais. On lui doit : Le Livre de Jade ; Le Dragon impérial ; Princesses d’Amour et surtout deux volumesde mémoires : Le collier des Jours. Le Dragon impérial (Paris – Lemerre, 1869).

« À Gustave Flaubert – comme un témoignage d’admiration et d’amitié. Judith MENDÈS. »

MICHELET (Jules) (1798-1874)

Historien. C’est sous l’influence de trois pages de l’Histoire Romaine lue au lycée que Flaubert aurait remarqué le beau sujet que présentait la guerre de

Carthage et des Mercenaires. Les sentiments d’admiration de Michelet pour Flaubert dégagent une sincérité loyale et pressante. Dans son Histoire de France et son Histoire de la Révolution, il est parvenu à réaliser une véritable résurrection de notre vie nationale.

Le prêtre, la femme et la famille (Paris – Chamerot, 1861). « Offert à Monsieur Flaubert. J. MICHELET. »

MONTEGUT (Maurice) (1855-1911)

Littérateur et journaliste, il collabora à de nombreux journaux et revues, notamment au Figaro et au Gil-Blas. On a de lui : La bohème sentimentale ; Les noces noires ; Les détraqués.

 Lady Tempest (Paris – Charpentier, 1879). « À  Gustave Flaubert, son fervent admirateur. Maurice MONTÉGUT. »

MOREL (Henri) (pseudonyme de MARTIN Eugène)

Mademoiselle Lacourt (Paris – Charpentier, 1880). « À  Gustave Flaubert – Humble hommage de mon admiration profonde. Henri MOREL. »

NADAR (Félix TOURNACHON dit NADAR) (1820-1910)

Artiste, littérateur et aéronaute : il collabora au Charivari, au Corsaire etfonda la revue comique. Il doit cependant sa plus grande popularité à la photo-graphie. Il fit le portrait de toutes les célébrités de son époque. Il est l’auteur de : La robe de Déjanire ; Le général Fricassier ; Le monde où l’on patauge, et Les ballons en 1870.Il servit de modèle à Flaubert pour le personnage de Pellerin dans l’Éducation sentimentale.

Mémoires du Géant (Paris – Dentu, 1865). « À  Gustave Flaubert qui a écrit Bovary et le reste – admiration très sympa-tique. NADAR – Janv. 72. »

OLIVIER (Juste) (1807-1876)

Poète et romancier suisse, fut l’ami de Sainte-Beuve. Il est l’auteur du : Canton de Vaud ; Le Pré aux noisettes et surtout de remarquables volumes de vers dont : Les chansons lointaines et Chansons du soir.

Donald, nouvelles (Paris – Dentu, 1865). « À  Monsieur Gustave Flaubert – Hommage de l’auteur. Juste OLIVIER. »

PECHMEJA (Ange)

Chef de bureau aux Affaires étrangères à Bucarest, publia un petit roman aujourd’hui oublié. Il l’envoya à Flaubert qui lui répondit en le félicitant (lettre du 16/1/1861). Un de ses livres fut saisi.

Strophes Militantes (Paris – Hachette, 1879). « À Monsieur G. Flaubert – humble hommage de l’auteur. A. PECHMEJA. »

POE (Edgar) (1809-1849), écrivain américain, ses œuvres furent traduites par Charles Baudelaire (1821-1867)

Écrivain américain, ses œuvres furent traduites par Charles Baudelaire, poète, auteur des : Fleurs du Mal et des Paradis artificiels. Critique littéraire, il écrivit un article favorable à Flaubert pour Madame Bovary dans l’Artiste. Flaubert chercha à le faire appuyer quand il fut candidat à l’Académie.

Eurêka. Traduction Charles Baudelaire (Paris – Lévy, 1864). « À mon ami Gustave Flaubert. C. B. »

PONCY (Charles) (1821-1891)

Ouvrier maçon, il sentit naître la vocation poétique en lisant des tragédies de Racine. Il s’efforça de s’instruire et devint suppléant du Juge de Paix puis  secrétaire à la Chambre de Commerce de Toulon. Il écrivit : Regains ; Le chantier ; des poésies, etc.

Contes et nouvelles (Paris – Hachette, 1862). « À  M. Gustave Flaubert – Hommage respectueux. Charles PONCY. »

Poésies marines (Paris – Hachette, 1867). « À  M. Gustave Flaubert – Hommage respectueux. Charles PONCY. »

Poésies (Paris – Hachette, 1868). « À  M. Gustave Flaubert – Hommage respectueux. Charles PONCY. »

La chanson de chaque métier (Paris – Hachette, 1868) « À  M. Gustave Flaubert – Hommage respectueux. Charles PONCY. »

Bouquet de marguerites (Paris – Hachette, 1868). « À  M. Gustave Flaubert – Hommage respectueux. Charles PONCY. »

POPELIN (Claudius) (1825-1892)

Peintre émailleur, érudit et poète français, il fut comme Flaubert, un des familiers de la Princesse Mathilde.

L’émail des peintres (Paris – A. Lévy, 1866). « À Gustave Flaubert – témoignage d’admiration. Claudius POPELIN. »

Les vieux arts du feu (Paris – Lemerre, 1869). « À mon ami Gustave Flaubert. Claudius POPELIN. »

Cinq octaves de sonnets (Paris – Lemerre, 1875). « À mon cher et vieil ami Gustave Flaubert. Claudius POPELIN. »

Le Songe de Poliphile (Paris – Liseux, 1880). « À mon cher Gustave Flaubert. Claudius POPELIN. »

POUCHET (Félix-Archimède), né et mort à Rouen (1800-1872)

Naturaliste, a laissé de nombreux ouvrages sur l’histoire naturelle. Son fils Georges, docteur, grand ami de Flaubert, établi à Concarneau, reçut souvent l’auteur de Madame Bovary, notamment pendant les mauvais jours de sa ruine.

L’Univers (Paris – Hachette, 1868). « À mon ami Monsieur Gustave Flaubert comme témoignage de ma vive considération. POUCHET. »

POUVILLON (Émile) (1840-1906)

Écrivain délicat et sincère, il s’est attaché à peindre les mœurs champêtres de son pays natal. On a de lui : L’image ; Le vœu d’être chaste ; Petites gens.

Nouvelles réalistes (Paris – Lemerre, 1878). « À monsieur Gustave Flaubert – hommage de l’auteur. É. POUVILLON. »

PRAROND (Ernest) (1821-1909)

Littérateur, Maire d’Abbeville, en dehors d’œuvres purement littéraires, il est l’auteur d’un grand nombre d’ouvrages historiques, principalement sur Abbeville et le Ponthieu.

À la chute du jour (Paris – Lemerre, 1876). « À monsieur Gustave Flaubert – souvenir de l’auteur. E. PRAROND. »

RENAN Ernest (1823-1892)

Savant, philologue et historien, écrivain souple et d’une merveilleuse habileté, il est l’auteur d’ouvrages remarquables dont Les Origines du Christianisme. C’est sous son inspiration que Flaubert montre dans la troisième version de Saint Antoine un respect du sentiment religieux.

Les Apôtres (Paris – Lévy, 1866). « À mon ami M. Flaubert. E. RENAN. »

Les évangiles (Paris – Lévy, 1877). « À mon ami Gustave Flaubert. E. RENAN. »

RENAUD (Armand) (1836-1894)

Poète de la période parnassienne auquel Sainte-Beuve donna quelque notoriété.

Les poèmes de l’amour (Paris – Librairie Nouvelle, 1860). « À M. G. Flaubert – Hommage de l’auteur. A. RENAUD. »

La griffe rose (Paris – 1862). « À monsieur Gustave Flaubert – hommage amical. A. RENAUD. »

Caprices de Boudoir (Paris – Ferdinand Sartorius, 1864). « À M. Gustave Flaubert – hommage amical. A. RENAUD. »

Les pensées tristes (Paris – Hachette, 1865).

« À M. Gustave Flaubert – Hommage amical. A. RENAUD. »

Les nuits persanes (Paris – Lemerre, 1870).

« À monsieur Gustave Flaubert – Hommage vivement sympathique.

A. RENAUD. »

RICARD (Louis-Xavier de) (1843-1911)

Il eut l’honneur de fonder avec Mendès le groupe parnassien et publia : Les Chants de l’Aube. Il fit de la politique militante contre l’Empire puis pour la Commune et dut se réfugier deux fois en Suisse. Il écrivit une dizaine de romans qu’on ne lit plus.

Ciel, rue et foyer (Paris – Lemerre, 1866). « À M. Gustave Flaubert – témoignage de haute admiration. L.X. de RICARD. »

LA ROUNAT (Charles de) (1818-1884)

Secrétaire de la Commission du Travail, il abandonna la politique pour se consacrer au théâtre et devint directeur de l’Odéon où il fit jouer les pièces de Louis Bouilhet.

La Comédie de l’Amour (Paris – Lévy, 1857).

« À Gustave Flaubert – bonne confraternité. Ch. de la ROUNAT. »

ROUX (Marius), né en 1840

Il fut directeur du Mémorial d’Aix-en-Provence et ami de Zola avec lequel il collabora pour un drame tiré des Mystères de Marseille.

La poche des autres (Paris – Dentu, 1879). « À mon cher maître et ami Gustave Flaubert. ROUX Marius. »

La proie et l’ombre (Paris – Dentu, 1872).

« Et merci mon cher maître, de l’honneur grand que vous m’avez fait en me permettant d’inscrire votre nom en tête de ce livre – À la vie, à la mort. ROUX Marius. » (5)

SAINT-PIERRE (Bernardin de)

Paul et Virginie, notice et notes de Anatole France (Paris – Lemerre, 1876). « Au maître excellent, Gustave Flaubert – en témoignage d’admiration – l’éditeur Anatole FRANCE. »

SAINT-VICTOR (Paul) (1827-1881)

Critique littéraire, auteur de : Hommes et Dieux et des Deux Masques. Il selia d’amitié avec Flaubert mais refusa de parler de l’Éducation Sentimentale lors de sa parution. Les deux hommes seront les derniers et constants amis de Madame Sabatier (La Présidente) ruinée.

Hommes et Dieux (Paris – Michel Lévy, 1867).

« À Gustave Flaubert – son admirateur et son ami. Paul de SAINT-VICTOR. »

SAND (George) (Aurore DUPIN dit George SAND) (1804-1876)

Femme auteur et illustre romancière. Elle a donné des œuvres de premier ordre comme : Indiana ; Valentine ; La mare au diable ; La petite Fadette, etc.Elle fut la plus grande amitié littéraire féminine de Flaubert.

Monsieur Sylvestre (Paris – Lévy, 1866). « À mon ami Gustave Flaubert. G. SAND. »

Dernier amour (Paris – Michel Lévy, 1867). « À mon ami G. Flaubert – son vieux G. SAND. »

Nanon (Paris – Michel Lévy, 1873). « À mon ami de cœur Gustave Flaubert. G. SAND. »

Impressions et souvenirs. (Paris – Michel Lévy, 1873). « À mon cher Gustave Flaubert – son vieux troubadour. G. SAND. »

Ma sœur Jeanne (Paris – Michel Lévy, 1874). « À mon cher Gustave Flaubert – son vieux troubadour. G. SAND. »

Flamarande (Paris – Michel Lévy, 1875). « À mon cher Flaubert – sa vieille amie. G. SAND. »

La coupe (Paris – Michel Lévy, 1876). « À Gustave Flaubert – sa vieille amie. G. SAND. »

SAND (George et Maurice)

Les Don Juan de village, comédie (Paris – Michel Lévy, 1866). « À mon ami Gustave Flaubert. G. SAND. »

SAND (Maurice) (1823-1889), fils de George Sand (Maurice) Dudevant)

Littérateur et artiste, dessinateur de talent et élève de Delacroix, il illustra les œuvres de sa mère. Il est l’auteur de : Théâtre de marionnettes ; Masques et Bouffons ; Raoul de la Chastre ; Miss Mary, etc.

Le coq aux cheveux d’or (Paris – Lacroix, 1867). « À M. Gustave Flaubert – témoignage d’admiration de l’auteur. Maurice SAND. »

L’Augusta (Paris – Lévy, 1872). « À Gustave Flaubert – son ami. Maurice SAND. »

SANDEAU (Jules) (1811-1883)

Romancier, auteur de : Mademoiselle de la Seiglière ; Madeleine ; La Roche aux mouettes, il fut un assidu du salon de « la Dame aux violettes » etc’est à lui que Flaubert recommandera Baudelaire candidat à l’Académie.

La Roche aux mouettes (Paris – Hetzel, s.d.). « À M. Gustave Flaubert – amitié. Jules SANDEAU. »

SILVESTRE (Armand) (1837-1901)

Poète, conteur et librettiste.

Rimes neuves et vieilles (Paris – Dentu, 1866). « À monsieur Gustave Flaubert – hommage de bien sympathique admiration. Armand SILVESTRE. »

Les Renaissances (Paris – Lemerre, 1870). « À Gustave Flaubert – hommage de profonde admiration. Armand SILVESTRE. »

Les Renaissances (Paris – Lemerre, 1870). « À monsieur Gustave Flaubert – son humble admirateur. Armand SILVESTRE. »

SOPHOCLE

Traduction nouvelle de Leconte de Lisle (Paris – Lemerre, 1877). « À Gustave Flaubert – son vieil ami. LECONTE DE LISLE. »

TAINE (Henri) (1828-1893)

Philosophe, historien et critique, il est un de ceux qui ont non seulement aimé l’œuvre de Flaubert, mais été attirés par l’exécution parfaite.

La Fontaine et ses fables (Paris – Hachette, 1861). « À G. Flaubert. H. T. »

Littérature anglaise. 4 vol. (Paris – Hachette, 1863). « À mon ami G. Flaubert. H. TAINE. »

De l’intelligence. 2 vol. (Paris – Hachette, 1870). « À mon ami Flaubert. Henri TAINE. »

THIERRY (Gilbert-Augustin), né à Paris en 1843

Neveu de l’historien Augustin Thierry, il fut auditeur au Conseil d’État. Romancier, il mêle le surnaturalisme à l’histoire et publie : L’aventure d’une âme en peine ; Marfa ; Tresse blonde, etc.

Âme en peine (Paris – Didier, 1875). « À Monsieur Flaubert – Hommage de l‘auteur. G.-Aug. THIERRY. »

TOUDOUZE (Gustave) (1847-1904)

Journaliste et romancier, il est l’auteur d’un grand nombre d’articles de critique d’art et de romans dont : Madame de Lambelle ; La Baronne ; Le train jaune, etc. Il fut un des assidus du dimanche chez Flaubert quand ce dernier résidait à Paris rue Murillo.

Le coffret de Salomé (Paris – Dentu, 1877). « À Gustave Flaubert – mon cher maître – hommage respectueux et affectueux souvenir – de son tout dévoué ami. Gustave TOUDOUZE. »

La coupe d’Hercule (Paris – Dentu, 1878). « À Gustave Flaubert – mon bien cher maître – respectueux hommage et souvenir affectueux de son tout dévoué Gustave TOUDOUZE – 5 décembre 1877. »

Madame Lambelle (Paris – Dentu, 1880). « À mon bien cher maître » Gustave Flaubert – Profond et respectueux hommage – de son tout dévoué ami – et obligé, de son admirateur. Gustave TOUDOUZE. »

TOURGUENEFF (Ivan) (ou TOURGUENIEV) (1818-1883)

Romancier et conteur russe puissamment évocateur, il fut le successeur à : Le Poittevin et Louis Bouilhet dans l’amitié de Flaubert. Avec George Sand et Edmond Laporte, il forma le trio qui composa l’intimité la plus chère des dix dernières années. Il est l’auteur de : Récits d’un chasseur ; Étranges histoires ; Nouvelles moscovites. Il fut pour la forme, le maître de Maupassant.

Nouvelles scènes de la vie russe (Paris – Dentu, 1863). « À Gustave Flaubert – son tout dévoué. J. TOURGNENEFF – Pari » 1863. »

Les eaux printanières (Paris – Hetzel, s.d.). « À l’ami Flaubert – son vieux fidèle. J. TOURGUENEFF – Paris, 1873. »

Les reliques vivantes (Paris – Hetzel et Cie, s.d.). « À mon vieux Flaubert – son vieux TOURGUENEFF – Paris, 1876. »

TROUBAT (Jules) (1836-1914)

Il fut le dernier secrétaire de Sainte-Beuve et l’un de ses exécuteurs testamentaires. Il publia ses œuvres posthumes, notamment sa correspondance. Il essaya d’adoucir la brouille qui divisa Flaubert avec son éditeur Lévy. De son côté, l’auteur de Madame Bovary défendit J. Troubat dansl’affaire des lettres de la Princesse Mathilde et fut pour beaucoup dans sa nomination de bibliothécaire au Palais de Compiègne.

Plume et Pinceau (Paris – Lisieux, 1878). « À Gustave Flaubert – son ami absolument dévoué. Jules TROUBAT. »

VACQUERIE (Auguste) (1819-1896)

Journaliste et auteur dramatique de l’école romantique, fondateur du Rappel, né à Villequier (Seine-Maritime). Malgré son romantisme, il fut un disciple de Flaubert et ils eurent une commune admiration pour Victor Hugo.

Les miettes de l’histoire (Paris – Paguerre, 1863). « À Gustave Flaubert – son ami. Auguste VACQUERIE. »

Profils et grimaces (Paris – Paguerre, 1864). « À Gustave Flaubert – son ami. Auguste VACQUERIE. »

Mes premières années de Paris (Paris – Lévy, 1872). « À Gustave Flaubert – son ami. A. VACQUERIE. »

Tragaldabas (Paris – Lévy, 1875). « À Gustave Flaubert – son ami, Auguste VACQUERIE. »

VIARDOT (Louis) (1800-1883)

Auteur estimable sur la littérature espagnole ; il fut directeur de l’Opéra Italien de Paris et épousa Pauline Garcia, sœur de la Malibran, qui suscita une violente passion à Tourguéneff.

Libre examen (Paris – Lechevalier, 1872). « À monsieur Gustave Flaubert – offert par l’auteur. L. V. »

Libre examen (Paris – Germer, 1874). « À monsieur Gust. Flaubert – offert par l’auteur. L. V. »

VILLIERS DE L’ISLE ADAM (Auguste) (1840-1889)

Écrivain original, causeur infatigable et visionnaire, passionné d’occultisme, il laisse une œuvre qui le classe parmi les esprits tout à fait supérieurs : Ève future ; l’Inde ; Contes cruels, etc. Fidèle ami de Baudelaire et admirateur de Flaubert, il eut comme celui-ci la haine du bourgeois, de la banalité et la passion du style.

Isis (Paris – Dentu, 1862). « À Gustave Flaubert. VILLIERS DE L’ISLE ADAM. »

Morgane, drame (Saint-Brieuc – Guyon, 1866). « À Gustave Flaubert – cette épouvantable édition. Aug. VILLIERS DE L’ISLE ADAM. »

ZOLA (Émile) (1840-1902)

Romancier, maître de l’école naturaliste, on lui doit toute la série des Rougon-Macquart et la publication des Trois villes. Il fut un des plus ferventsadmirateurs de Flaubert.

Madeleine Férat (Paris – Librairie Internationale, 1869). « À Monsieur Gustave Flaubert – Hommage de l’auteur. Émile ZOLA. »

La fortune des Rougon (Paris – Lacroix, 1871). « À Gustave Flaubert – hommage de l’auteur. Émile ZOLA. »

La curée (Paris – Lacroix, 1871). « À Gustave Flaubert – Hommage affectueux de l’auteur. Émile ZOLA. »

Le ventre de Paris (Paris – Charpentier, 1873). « À Gustave Flaubert – Hommage de son bien dévoué. Émile ZOLA. »

Nouveaux contes à Ninon (Paris – Charpentier, 1874). « À Gustave Flaubert – Grand merci de son héroïsme dans la bataille du 3 novembre à Cluny. Émile ZOLA. »

La conquête de Plassant (Paris – Charpentier, 1874). « À mon cher maître – Gustave Flaubert. Émile ZOLA. »

Les Héritiers Rabourdin (Paris – Charpentier, 1874). « À Gustave Flaubert – un gros merci et une grosse poignée de main. Émile ZOLA. »

Thérèse Raquin (Paris – Charpentier, 1875). « À Gustave Flaubert – son bien dévoué. Émile ZOLA. »

L’Assommoir (Paris – Charpentier, 1877). « À mon grand ami – Gustave Flaubert – en haine du goût. Émile ZOLA. »

Théâtre (Paris – -Charpentier, 1878). « À Gustave Flaubert – son ami. Émile ZOLA. »

La République et la littérature (Paris – Charpentier, 1879). « À Gustave Flaubert – son ami. Émile ZOLA. »

Mes haines (Paris – -Charpentier, 1879). « À Gustave Flaubert – son ami. Émile ZOLA. »

Nana (Paris – Charpentier, 1880). « À Gustave Flaubert – son ami. Émile ZOLA. »

ZOLA Émile – MAUPASSANT Guy • HUYSMANS J.K. – CÉARD Henry – HENNIQUE Léon – ALEXIS Paul.

Les six écrivains réunis à Médan chez Zola résolurent de publier un livre nettement différent de ceux qui étaient en vogue et l’appelèrent : Les Soirées de Médan en hommage à Madame Zola qui les traitait maternellement. Ce fut les débuts de l’école naturaliste.

Les Soirées de Médan (Paris – Charpentier, 1880).

« À notre ami et maître – Gustave Flaubert – Émile ZOLA, J.K. HUYSMANS, Guy de MAUPASSANT, Henry CÉARD, Léon HENNIQUE, Paul ALEXIS. »

Un certain nombre de livres dédicacés à Flaubert et faisant manifestement partie de la bibliothèque de Croisset, a été vendu lors du décès de Madame Franklin-Grout. C’est ainsi que l’on peut lire dans la bibliothèque du Docteur Lucien Graux (9 partie) n° 72 : « Ouvrages portant une dédicace autographe de leur auteur à Gustave Flaubert et provenant de sa bibliothèque puis de celle de Madame Franklin-Grout ; 26 vol. rel. ou br. M. du Camp, L’emplacement de l’Ilion d’Homère-Troubat (J.) souvenirs et indiscrétions, Fourès (A.), Oiselets et fleurettes, Toutain, Chantepie, F. Deschamps, F. Baudry, Ph. Burty, C. Mendès, Hamilton Aidé, H. de Bornier, A. Mérat, etc. ». (Tous ces livres furent adjugés pour la somme de 30.000 francs).

 

Les renseignements de biographie et bibliophilie ont été recueillis dans les ouvrages :

La Grande Encyclopédie du XXe siècle. Dictionnaire Larousse. Vingt-cinq ans de littérature française, publié sous la direction de Eugène de Montfort. Albalat : G. Flaubert et ses amis ; R. Dumesnil : G. Flaubert, l’homme et l’œuvre ; Paul Port et Louis Mandin : Histoire de la poésie française ; E. Noël : Rouen, promenades et causeries ; R. Descharmes : Alfred Lepoittevin ; Marius Boisson : Les Compagnons de la vie de Bohème ; Léon Deffoux : Chronique de l’Académie Goncourt ; André Maurois : Tourgueniev, Georges Dubosc ; Trois Normands, Catalogue des Imprimés de la Bibliothèque Nationale.

La reproduction que nous donnons est celle de la dédicace collective de l’édition originale des « Soirées de Médan » parues chez Carpentier, au début de 1880 et envoyées par les auteurs, à Flaubert, leur ami commun, un mois avant sa mort. La dédicace a été écrite par Henry Céard. La réception de cet ouvrage a dû être l’une des dernières grandes joies littéraires du romancier rouennais. Ce volume comprend une nouvelle de Zola : L’attaque du moulin ; Boule de Suif par Guy de Maupassant ; Sac au dos par J.K. Huysmans ;  La saignée par Henry Céard ; L’affaire du Grand 7 » par Léon Hennique ; Après la bataille par Paul Alexis.

Ce volume non numéroté, et de l’édition courante, a été relié superbement, pour le compte de la librairie Louis Conard. Il est certainement le fleuron de la bibliothèque de Flaubert, conservé à Canteleu.

(1) Voir à Mallarmé.

(2) Voir à France.

(3) Voir à Leconte de Lisle.

(4) Voir à Leconte de Lisle.

(5) Ce livre porte la dédicace imprimée : « À l’artiste merveilleux, au créateur savant et infaillible, au maître Gustave Flaubert, je dédie ce livre en témoignage de ma profonde admiration et de mon inaltérable amitié. M.R. ». Au-dessous est ajoutée la dédicace manuscrite citée plus haut.