Nouvelle datation de lettres de Flaubert – 4

Les Amis de Flaubert – Année 1966 – Bulletin n° 29 – Page 39

 

Nouvelle datation de lettres de Flaubert – 4

N° 1089  À LA PRINCESSE MATHILDE.

Croisset 31 décembre 1869).

Si cette lettre est de novembre 1869, elle peut se dater grâce à la suivante, n° 1080. Peu avant la publication de l’Éducation sentimentale (17 novembre), Flaubert attend sa mère à Paris. Or, impatiente de sa solitude à Croisset, elle est arrivée en avance de quelques jours sur la date primitivement fixée, ce dont il est question dans ce n° 1079, lequel devrait donc se dater :

Croisset (31 décembre 1863).

N° 1116  À SA NIÈCE CAROLINE.

Croisset, lundi 5 heures du soir (8 août 1870).

1869 est impossible : cette fin d’année-là Flaubert était à Paris et non à Croisset. On ne trouve jamais de lettres de nouvel an à la Princesse quand Flaubert était à Paris ; il allait en personne lui porter ses vœux.

Le ton de cette lettre semble indiquer des relations peu anciennes ; il alla, pour la première fois, chez la Princesse en janvier 1863, après Salammbô ; et nous serions tenté de placer ce billet-ci au 31 décembre 1863, puisqu’il est question des douze mois de l’an écoulé, mais avec la précaution d’un fort point interrogatif.

Croisset, lundi 5 heures du soir (1er août 1870).

N° 1117  À SA NIÈCE CAROLINE.

Mardi 6 heures (9 août 1870).

Le lundi 8 août, Flaubert se trouvait à Paris, pour trois jours, 8, 9 et 10, Nous croyons qu’il faut refouler cette lettre d’une semaine.

Le mardi 9 août, Flaubert était à Paris, et cette lettre a été manifestement écrite à Croisset. Donc, la refouler aussi d’une semaine, et préciser le lieu.

(Croisset), mardi 6 heures (2 août 1870).

SUPPLÉMENT N° 502  À SA NIÈCE CAROLINE.

(Croisset) mardi 3 heures (9 août 1870).

La date est exacte, mais la lettre a été écrite à Paris. Corriger le nom

de lieu.

(Paris) mardi 3 heures (9 août 1870).

(À suivre).