Nouvelle datation de lettres de Flaubert

Les Amis de Flaubert – Année 1967 – Bulletin n° 30  – Page 27

 

Nouvelle datation de lettres de Flaubert

 

N° 1165  À LA PRINCESSE MATHILDE.

(placée entre mars et avril)

Croisset, jeudi (1871).

Erreur de deux mois et demi.

Le 10 mai 1871 (n° 1175), Flaubert avait écrit à sa nièce que la Princesse, réfugiée à Mons et à Bruxelles pendant la guerre, « a l’intention de quitter Bruxelles d’ici à quelques semaines et d’aller vivre en Italie ».

Dans une lettre suivante, du 22 mai, adressée à la Princesse elle-même (n° 1181 corrigé par nous dans le Bulletin du Bibliophile, août-septembre 1947), on ne voit pas encore qu’elle soit revenue à Paris. La Commune, sans doute, l’en avait empêchée.

Le 29 mai (n° 1188), elle est encore à Bruxelles.

Enfin, dans ce n° 1165, voilà son retour annoncé. Aussitôt, Flaubert lui écrit qu’il sera à Paris du 4 au 11 juin et qu’il la verra. Le n° 1165 doit donc se placer entre le 29 mai et le 4, juin. Le seul « jeudi » disponible est le 1er juin.

(Dépassant les dates de ce voyage, notons que Flaubert, revenu de Paris le 11 ou le 12, ne fera dans ses écritures épistolaires aucune allusion à une visite qu’il aurait rendue à la Princesse. Sans doute son retour de Bruxelles, antérieurement annoncé, n’avait-il pas encore eu lieu).

Croisset, jeudi (1er juin 1871).

N° 1194  À MADAME ROGER DES GENETTES.

(Croisset), jeudi (juillet 1871).

Cette lettre est antérieure au 25 juillet, où Flaubert se trouvait à Paris : il y restera jusqu’au 17 ou 18 août. Antérieure aussi au 22 juillet : il dit que la région de Rouen n’est pas évacuée par les Prussiens ; et elle ne le fut que le 22. Comme il n’annonce pas à sa correspondante son prochain départ pour Paris, on peut dater, au plus tard.

(Croisset), jeudi (6 ou 13 juillet 1871).

N° 1216  À GEORGE SAND.

(Paris, avant le 18 octobre 1871).

Bien sûr, avant le 18 octobre, puisqu’il retournait ce jour-là à Croisset. Mais il n’est pas croyable qu’il ait écrit une aussi longue lettre le jour même, au moment de prendre le train.

Celle de George Sand à laquelle il répond ici, est du 10 octobre. Il a dû lui faire la réplique aussitôt, comme semble l’attester une lettre du 12 à sa nièce Caroline. Nous lui assignerons donc cette date, avec un point d’interrogation pour couvrir la différence possible d’un jour.

(Paris, 12 ? octobre 1871).

N° 1242  À PHILIPPE LEPARFAIT.

(placée sans date, dans la série de décembre 1871)

Mardi matin.

Erreur de deux ans.

Ce billet est lié au suivant, qui est d’octobre 1869, et non de décembre 1871.

« Pourquoi n’ai-je pas la lettre que je te demande ? Tu as dû recevoir de moi un grand pli dimanche soir… ». Il s’agit d’une lettre que Flaubert réclamait de Philippe (v. n° 1072 du 14 octobre 1869) pour être montrée à Chilly, directeur de l’Odéon. Philippe l’avait bien envoyée dès le 15 ; mais Flaubert lui répond le 16 (v. n° 1076) : « un peu sèche (ta lettre) ? Non ! pas assez raide… », et il la lui réexpédie, avec ses remarques, pour une nouvelle rédaction : c’est le « grand pli » de dimanche.

Cependant, le « mardi matin », Flaubert attend toujours l’état définitif de la lettre.

(Paris) mardi matin (19 octobre 1869).

N° 1243  À PHILIPPE LEPARFAIT.

(placée sans date, dans la série de décembre 1871)

Vendredi 10 heures.

Erreur de deux ans.

La lettre de Philippe, cette fois parfaite, est enfin arrivée.

Nous avions déjà (v. Bulletin du bibliophile, août-septembre 1947) ramené ce billet de 1871 à 1869 ; mais nous avions commis une erreur de huit jours. Ce n° 1243 termine normalement la chaîne que voici : n° 1072, du jeudi 14 octobre 1869 ; n° 1076, du samedi 16 ; n° 1242, du mardi 19 ; et ce billet 1243 doit se dater, non du 15, mais du 22 octobre.

(Paris), vendredi 10 heures (22 octobre 1869).

N° 1245  À MADAME ROGER DES GENETTES.

Paris (entre le 5 et le 12 décembre 1871).

Flaubert aura cinquante ans « mardi prochain, 12 décembre ». Il dit aussi : « Je viens de recevoir la première épreuve de Dernières chansons, recueil posthume de Bouilhet ». Or cette première épreuve lui est parvenue le 9 décembre. On peut donc préciser :

Paris, (samedi 9 décembre 1871).

N° 1247  À LECONTE DE LISLE.

(Paris), samedi soir (décembre 1871).

« J’ai reçu ton beau cadeau ». Il doit s’agir des Poèmes barbares, édition définitive parue le 15 novembre. Comme nous sommes dans les répétitions d’Aïssé, commencées le 2 ou le 3 décembre, et dans les premières corrections des Dernières chansons, commencées le 9, on doit dater ce billet du 9 au plus tard. Cf. le n° 1245, qui renferme les mêmes éléments.

(Paris), samedi soir (9 décembre 1871).

N° 1258  À PHILIPPE LEPARFAIT.

Dimanche soir (janvier 1872).

Flaubert a publié le vendredi 26 janvier, dans le Temps, sa Lettre au Conseil municipal de Rouen. « J’en ai fait à Paris, aujourd’hui, une large distribution ».

Ce n° 1258 ne peut donc être que du surlendemain 28.

(Paris), dimanche soir (28 janvier 1872).

N° 1259  À PHILIPPE LEPARFAIT.

(Croisset, janvier 1872) lundi.

« Tu as bien fait de t’opposer au couronnement du buste sur la scène ». Du buste de Louis Bouilhet sur la scène du théâtre de Rouen, où l’on venait de présenter Aïssé.

Cette lettre est postérieure d’une semaine au n° 1262. Et écrite à Paris.

(Paris), lundi (12 février 1872).

N° 1260  À PHILIPPE LEPARFAIT.

Samedi matin (janvier 1872).

« La lettre au conseil municipal [de Rouen] a fait beaucoup de bruit pendant trois jours », c’est-à-dire les 27, 28, 29 janvier. Le « samedi matin » de ce n° 1260, ne peut être que le 3 février.

Flaubert souffre encore d’un fort mal de gorge.

(Paris), samedi matin (3 février 1872).

N° 1262  À PHILIPPE LEPARFAIT.

Lundi soir.

Il ne souffre plus de son mal de gorge.

Il signale un article de Jules Janin paru dans les Débats sous la date du 29 janvier, « lundi dernier ». Par conséquent le lundi de ce n°1262 ne peut être que le 5 février.

(Paris) lundi soir (5 février 1872).

N° 1263  À GEORGE SAND.

(Paris, 23 janvier 1872).

Disons plutôt le 24 janvier : « … ma lettre au conseil municipal de Rouen, qui doit paraître demain dans le Temps… », c’est-à-dire le 25 au soir, mais sous la date du lendemain 26.

(Paris, mercredi 24 janvier 1872).

N° 1266  À THEOPHILE GAUTIER.

(Paris), jeudi soir (début de février 1872).

Le mal de gorge que Flaubert rappelle dans ce billet, le tint du dimanche 28 janvier au dimanche 4 février. Le « jeudi soir » de ce n° 1266 semble ne pouvoir être que le 8.

(Paris), jeudi soir (8 février 1872).

N° 1267  À MADAME ROGER DES GENETTES.

Dimanche soir. Paris (début de février 1872).

« Demain, vous recevrez un autre morceau… ». C’est la lettre au conseil municipal de Rouen. Elle avait paru dans le Temps, sous la date du 26 janvier, et Flaubert en fit une large distribution. Synchronisme de cette lettre-ci avec le n° 1258, qui est également du « dimanche soir ».

Paris, dimanche soir (28 janvier 1872).

N° 1268  À GEORGE SAND.

(Paris, mi-février 1872).

« J’ai été malade toute la semaine dernière. J’avais la gorge dans un état affreux. Mais j’ai beaucoup dormi… ». Cet état affreux avait duré jusqu’au dimanche 4, environ. Si l’on ajoute quelques bonnes nuits, on arrive à cette date approximative.

(Paris, vers le 10 février 1872).

N° 1269  À THEOPHILE GAUTIER.

Jeudi matin (mi-février 1872).

La mi-février exactement. Car ce billet ne peut suivre qu’à huit jours d’intervalle celui du « jeudi soir » portant le n° 1266.

(Paris), jeudi matin (15 février 1872).

N° 1274  À ALPHONSE DAUDET.

Mardi matin (mars 1872).

Après lui avoir parlé de Tartarin, Flaubert annonce à Daudet qu’il retournera à Croisset dans une quinzaine de jours. Ce fut le 25 mars ; mais il croyait alors que ce serait le 20, à un jour près. Il semble donc que le « mardi matin » de cette lettre ne puisse être que le 5.

(Paris), mardi matin (5 mars 1872).

N° 1275  À GEORGE SAND.

(Début de mars 1872)

George Sand lui a écrit le 29 février. Dans sa réponse, que voici, il lui demande si elle ne pourrait lui procurer une dame de compagnie pour sa mère. Or, le 11 mars, il écrira à sa nièce qu’il n’a encore rien reçu de George Sand à ce sujet. Cela suppose quelques jours déjà écoulés dans cette attente, et ne permet guère, pour ce n° 1275, de s’éloigner du 5 mars.

(Paris, vers le 5 mars 1872).

N° 1276  À PHILIPPE LEPARFAIT.

(dans la série de mars 1872)

Mercredi.

Flaubert étant rentré à Croisset avec sa mère non le vendredi 22 mars, comme il l’annonce ici, mais le lundi 25, ce billet-ci ne peut que se dater de :

(Paris) mercredi (20 mars 1872).

N° 1278  À PHILIPPE LEPARFAIT.

(Paris) dimanche 2 heures (mars 1872). « J’arriverai demain… » ; et ce fut le 25 mars. La lettre est donc de : (Paris) dimanche 2 heures (24 mars 1872).

N° 1282  À GEORGE SAND.

(Croisset, fin mars 1872).

« J’ai eu, il y a dix jours, une violente contestation avec mon éditeur (Calmann-Lévy) ». La lettre n° 1278, à Philippe Leparfait, indique que cette contestation eut lieu le mercredi matin 20 mars. Nous inscrivons donc à notre  n° 1282 la date du 30 mars, au plus tard, parce qu’on n’y trouve aucune des précisions et décisions de la lettre suivante, à Troubat, qui est du dimanche 31 mars.

(Croisset, samedi 30 mars 1872).

Supplément n° 612  À MADAME BRAINNE.

(Croisset) dimanche soir (21 avril 1872).

Retarder la lettre de huit jours. Flaubert dit en effet : « Ah ! quel déchirement d’entrailles depuis trois semaines, ma chère Léo ! ». Sa mère était morte dans la nuit du 6 au 7 avril. Ajoutons trois semaines, c’est-à-dire 21 jours, et nous obtenons 28.

(Croisset) dimanche soir (28 avril 1872).

Supplément n° 613  À JEANNE DE TOURBEY.

(Croisset) mardi (avril 1872).

On peut dater du 16. Même phrase que dans la lettre Supplément n° 609, du 16 avril, à Mme Roger des Genettes : « Depuis hier, je recommence à dormir ».

(Croisset) mardi (18 avril 1872).

N° 1305  À PHILIPPE LEPARFAIT.

(placée en 1872)

Mercredi 6 juin.

Erreur de deux ans. Et d’ailleurs, le 6 juin 1872 n’était pas un mercredi.

Flaubert demande quelques documents sur Bouilhet. Entre autres : « Il me faudrait l’article ou plutôt les injures de Barbey d’Aurevilly ».

Cet appel intéressait l’étude que Flaubert écrivit en juin 1870 sur Bouilhet, pour être placée en tête des Dernières chansons. Et on lit en effet dans cette étude, au chapitre de la mort de son ami : « La presse parisienne tout entière s’associa à cette douleur ; les plus hostiles même n’épargnèrent pas les regrets ; ce fut comme une couronne envoyée de loin sur son tombeau. Un écrivain catholique y jeta de la fange ». Cet écrivain catholique : Barbey d’Aurevilly.

On peut donc proposer juin 1870 ; mais le mercredi 8. Flaubert a pu commettre un lapsus, comme il lui arriva souvent. Ou former un chiffre mal bouché et mal fermé, qu’on a pris pour un 6, car il formait mal ses chiffres.

(Croisset) mercredi (8) juin (1870).

N° 1307  À GEORGE SAND.
N° 1308  À SA NIÈCE CAROLINE.

Ces lettres ont été écrites toutes deux le 13 juin 1872, mais le n° 1307 à 3 heures de l’après-midi et le n° 1308 à 9 heures du matin. Intervertir leur ordre.

N° 1325  À PHILIPPE LEPARFAIT.

(placée dans la série de septembre 1872)

Rue Murillo 4, mercredi soir.

Lettre écrite de Paris, et qui, pour le sujet — un paiement à l’imprimeur Claye —, s’enchaîne aux n° 1314 et 1315, envoyés de Bagnères-de-Luchon les 16 et 23 juillet 1872. Flaubert est revenu de Bagnères à Paris le 12 août, d’où il repartit le 17 pour Croisset. Il dut écrire ceci le 14, et il demande une réponse « poste pour poste », étant donné la brièveté de son séjour parisien.

Septembre ne convient pas à la datation de cette lettre, bien que Flaubert ait séjourné à nouveau à Paris, du 7 au 22, — d’abord parce que septembre est trop tardif pour le règlement de cette affaire, ensuite parce que nous nous heurtons à une lettre du mardi 17 de ce mois où Claye n’est plus cité, si Lévy l’est encore.

(Paris) rue Murillo 4, mercredi soir (14 août 1872).

N° 1344  À LA PRINCESSE MATHILDE.

(placée vers la fin d’octobre)

Vendredi (1872).

On sent la mauvaise position de cette lettre. Aucune allusion à la mort de Théophile Gautier, tandis qu’il est question des Prussiens qui ont occupé la maison de Croisset ; et nous voilà dans la seconde moitié de 1871. Flaubert évoque la venue possible à Croisset de la Princesse et de plusieurs de ses compagnons.

Ce billet se rattache vraisemblablement au n° 1206, du 6 septembre 1871, où est évoqué à nouveau le projet d’excursion à Croisset : « Et cette petite visite à Croisset ? On n’y renonce pas, j’imagine ? ». Nous sommes donc tenté de dater le n° 1344 du vendredi antérieur au 6 septembre du n° 1206.

(Croisset) vendredi (1er septembre 1871).

N° 1359  À MADAME REGNIER.

Samedi soir (janvier 1873).

Parmi les divers événements ici évoqués, c’est évidemment celui de la plus récente date qui doit situer la lettre.

Flaubert, parlant de Saint-Antoine, dit qu’il en remet la publication à des temps plus prospères. « J’ai remercié Lemerre, Lachaud et Charpentier ». Ces démarches d’éditeurs sont signalées dans la lettre n° 1360, qui est du 12 janvier (v. Bulletin du Bibliophile, année 1947), et dans la lettre n° 1429, qui est du même moment (vide infra). Le n° 1359 semble donc être du 18.

(Paris) samedi soir (18 janvier 1873).

N° 1368  À SA NIÈCE CAROLINE.

Paris, lundi 2 heures (fin avril, début de mai 1873).

Flaubert rentrera à Croisset le samedi 17 mai (v. le n° 1369), après avoir fait, depuis le lundi précédent, 12 mai, quelques courses aux environs de Paris. Cette lettre-ci est du lundi antérieur à ces courses et peut se dater :

(Paris) samedi soir (18 janvier 1873).

N° 1411  À PHILIPPE LEPARFAIT.

Jeudi matin.

(placée entre deux lettres du 30 octobre 1873, sous la simple mention 🙂

Erreur d’un an.

Carvalho a reçu au Vaudeville le Sexe faible : il est « enthousiasmé des changements que j’ai faits au scénario et est sûr d’un grand succès pour l’hiver prochain ». Or, en octobre 1873, il n’est plus question de scénario, Flaubert a récrit complètement la pièce au printemps ; et Carvalho se trouve pour elle « refroidi » (v. le n° 1408, du 30 octobre 1873). Il fera d’abord passer le Candidat, nouvellement entrepris.

En réalité, cette réception du Sexe faible par Carvalho, sur scénario, eut lieu en septembre 1872 : voir la lecture que Flaubert lui en fit alors (n° 1326 et 1327). Le billet 1411 semble écrit immédiatement après cette lecture, et immédiatement avant le retour de Flaubert à Croisset, qui eut lieu le 22 septembre. On peut donc dater :

(Paris) jeudi matin (19 septembre 1872).

N° 1429  À MADAME ROGER DES GENETTES.

Samedi soir (Paris, décembre ? 1873).

Erreur d’onze mois.

Il n’est aucunement question dans cette lettre des événements qui remplissent la série de décembre 1873. Pas même une allusion aux répétitions du Candidat sur la scène du Vaudeville.

En revanche, il est question des éditeurs qui montent les quatre étages de Flaubert, rue Murillo, qui voudraient obtenir des contrats, et qu’il envoie promener. Ceci reporte la lettre à la fin de janvier ou au début de février 1873. V. les n° 1359 et 1360, que le n° 1429 doit suivre de très près.

(Paris) samedi soir (25 janvier ou 2 février 1873).

Supplément n° 703  À MADAME BRAINNE.

placée dans une série de Croisset (novembre 1873)

Erreur d’un mois. Flaubert vient d’arriver brusquement à Paris, le samedi 6 décembre appelé par Carvalho : il doit revoir la copie de sa pièce le Candidat, qu’il lira aux acteurs du Vaudeville le jeudi 11.

Mêmes indications fournies à George Sand, dans un billet du 8 décembre. Ce billet à Mme Brainne doit être du même jour.

(Paris, 8 décembre 1873).

N° 1430  À MADAME ROGER DES GENETTES.

Placée sans date à la fin de l’année 1873, Paris.

Dans la lettre n° 1429, que nous venons de remettre à sa juste place, Flaubert disait à son amie : « Le général, que j’ai vu plusieurs fois cet automne… »

Il s’agit du général Letellier-Valazé, frère de Mme des Genettes. Il habitait Rouen. On relève diverses de ses apparitions à Croisset, notamment encore dans cette lettre n° 1430, que nous sommes tenté de placer à l’automne 1872, par sa liaison avec la lettre n° 1429, laquelle est de la mi-janvier suivante. Ce n’est qu’une forte vraisemblance, mais qui permet d’ôter la lettre de sa position fausse et vagabonde.

(Croisset, octobre 1872 ?).

N° 1446  À GEORGES CHARPENTIER.

(Paris) lundi matin (mars 1874).

Les épreuves réclamées ici par Flaubert sont celles du Candidat, qui parut le 4 avril. Le meilleur et le seul lundi disponible est le 23.

(Paris) lundi matin (23 mars 1874).

N° 1447  À GEORGES CHARPENTIER.

(Paris) lundi soir (mars 1874).

Écrite le même jour que la précédente, mais à la fin de la journée. « Les épreuves du Candidat ? »

(Paris) lundi soir (23 mars 1874).

N° 1478  À PHILIPPE LEPARFAIT.

Dieppe-Neuville, mardi 28.

Il est aisé de compléter la date de cette lettre, écrite le même jour que les n° 1479 à Guy de Maupassant et 1480 à Georges Charpentier.

Dieppe-Neuville, mardi 28 (juillet 1874).

(A suivre).