1967. Bibliographie flaubertienne

Les Amis de Flaubert – Année 1967 – Bulletin n° 31 – Page 40

 

Bibliographie flaubertienne

M. Pierre Zaborov, professeur à l’Institut de littérature russe (Maison Pouchkine) à Leningrad, qui s’est toujours très intéressé à l’œuvre littéraire de Flaubert a eu l’excellente idée de nous adresser la liste des ouvrages parus depuis la guerre en U.R.S.S., sur Flaubert et Maupassant. Nous le remercions et nous serions heureux, puisqu’au cours de sa vie il a axé ses recherches personnelles sur le romancier rouennais, de le voir à Rouen avec d’autres collègues russes. Nous espérons que ce souhait pourra se réaliser, en 1969, si nous pouvons organiser un colloque sur l’Éducation sentimentale.

A. D.

Gustave Flaubert

I. — Livres

B. G. RÉIZOV. L’œuvre de Flaubert (Moscou, 1955, 534 pp.).

A. F. IVASCENKO. Gustave Flaubert (Moscou, 1955, 491 pp.).

N. M. PETRENKO. Parallèles bibliques dans « Salammbô » (Grozny, 1963, 252 pp.).

II. — Articles

M. E. ELISAROVA. « Flaubert et Tchékhov » (In : Annales de l’Institut pédagogique de Moscou, 1946, t. XXXII, fasc. 6, pp. 55-71).

E. L. SCHREIBER. « Le drame philosophique de Flaubert » (In : Annales de l’Université de Pétrozavodsk, 1947, t. I, pp. 88-121).

B. G. RÉIZOV. « Anubis, projet non réalisé de Flaubert » (In : Revue d’histoire de la culture mondiale, 1959, No 1, pp. 155-160).

M. V. TOLMACEV. « Une liasse de lettres inédites de ¡Flaubert » (In : Annales de la Bibliothèque d’Etat Lénine, Moscou, 1959, fasc. 21, pp. 236-243).

A. IU. TROUMMAL. « Bouvard et Pécuchet dans la critique russe » (In : Annales de la l’Université de Tartu, 1961, fasc. 104, pp. 208-224 ; 1962, fasc. 119, pp. 279-314).

B. L. RASKIN. « Gustave Flaubert » (In : Ecrivains français, Moscou, 1964, pp. 446-466).

III. — Thèses

A. F. IVASCENKO. Le réalisme de Flaubert (Moscou, 1950).

T. E. CHEVELEVA. Le roman de Flaubert « Madame Bovary » (Cernovtsy, 1949).

A. IU. TROUMMAL. « Bouvard et Pécuchet » dans la critique russe et étrangère (Tartu, 1964).

Guy de Maupassant

I. — Livres

IU. I. DANILIN. Maupassant (Moscou, 1951, 236 pp.).

T. L. VOULFOVIC. L’œuvre de Maupassant (Moscou, 1962, 50 pp.).

II. — Articles

R. AREZNIK. « Autour de l’œuvre de Maupassant » (In : Annales de l’Université de Saratov, 1954, fasc. 41, pp. 195-222).

L. V KOBZAREVA « Maupassant dans la critique russe du XIXe siècle » (In : Annales de I Institut pédagogique Lénine, Moscou, 1954, t. 86, fasc. 2, pp. 127-151).

I. P. VOLODINA « Maupassant et Capuana » (In : Annales de l’Université de Leningrad, 1956, No 212, fasc. 28, pp. 222-224).

N. I. KONDRATIEV. « La guerre franco-prussienne dans l’œuvre de Maupassant » (In : Annales de I Institut pédagogique d’Irkutsk, 1954, fasc. 10, pp. 148-165).

N. N. KOUROÉDOVA. « I.S. Tourguénev et Guy de Maupassant » (In : Annales de l’Institut pédagogique de Koustanai, 1959, t. 4, pp. 111-130).

H. M GORFEIN. « Guy de Maupassant et le mouvement littéraire des années 1870 » (In : Annales de l’Université de Leningrad, 1959, No 266, fasc. 51, pp. 135-159).

G. V. KIRIAKOVA. « Maupassant vu par Léon Tolstoi » (In : Annales de l’Institut pédagogique de Kémérovo, I960, fasc. V, pp. 89-103).

N. I. KONDRATIEV. « Les paysans français dans l’œuvre de Maupassant » (In : Annales de I Université d’Irkutsk, 1962, t. XIX, fasc. 3, pp. 58-109).

F. M. TEITELBAUM. « Idées esthétiques de Maupassant » (In : Annales de l’Institut pédagogique de Maïkop, 1963, fasc. 4, pp. 108-117).

N. I. KONDRATIEV. « Idées philosophiques et politiques de Maupassant » (In : Annales de l’Institut pédagogique d’Irkutsk, 1964, fasc. 19, pp. 94-135).

B. L. RASKIN. « Guy de Maupassant » (In : Ecrivains français Moscou 1964, pp 519-545).

H. M. GORFEIN. « La poésie et le drame de Maupassant » (In : Annales de l’Institution pédagogique de Vladimir, 1966, pp. 67-68).

III. — Thèses

H. M. GORFEIN. La première étape de l’œuvre de Maupassant. (Leningrad, 1953).

O. V. FLOROVSKAIA. Le réalisme critique de Maupassant. (Lvov, 1954).

M. A. GRES’KO. Maupassant en Ukraine ( 1883-1960). (Lvov, 1963).

Iu. POULATOV. Maupassant en Ouzbékistan. (Samarkand, 1963).

Pierre Zaborov

Institut de littérature russe.

Maison Pouchkine

(Leningrad)

 

Vient de paraître

LOUIS BOUILHET : « Lettres à Louise Colet », publiées et commentées par Mme M. C. Bancquart, professeur à la Faculté de lettres de Rouen et un groupe d’étudiants. (Publications de l’Université de Rouen).

En distribution : Librairie Nizet, Place de la Sorbonne, Paris.

 

Notes de lecture

Extraits de Les Ecrivains et l’Histoire

de Mme Marie-Claire Bancquart (A.-G. Nizet, Paris 1966)

« Les écrivains, eux, n’avaient point conservé pour la plupart, après l’échec de la Révolution de 1848, l’optimisme qui avait été le propre des romantiques. Des conditions politiques défavorables et une méditation désolée sur la destinée humaine expliquent le pessimisme des Parnassiens, celui de Baudelaire, de Flaubert. Leconte de Lisle rêve aux civilisations disparues et proclame qu’avec l’avènement du christianisme, le monde est allé vers la laideur et la décadence. Baudelaire, disciple de Joseph de Maistre, vitupère la civilisation moderne et développe dans Mon cœur mis à nule portrait d’une humanité peu à peu dégradée, lâche et veule. » (p. 13).

« L’écrivain dont la pensée historique se rapproche le plus de celle de France (sur la pierre blanche) est Flaubert, lorsque dans « Hérodias », il montre que le Proconsul ne pouvait humainement distinguer Jean-Baptiste des autres prophètes juifs. Pareille attirance chez Flaubert et chez France pour la reconstitution du passé, pareille constatation de la tristesse de l’existence à toutes les époques, pareille dégradation de l’histoire dans le médiocre. » (p. 120).

 

Les Amis de Flaubert – Année 1967 – Bulletin n° 31 – Page 2

La légende de Saint-Julien l’Hospitalier

M. J.-P. Tertre, diplômé de l’École des Arts appliqués de Paris, 38, rue H.-Barbusse, Paris Ve, nous avise qu’il vient de tirer le conte de Flaubert en édition de grand luxe, in-8 jésus sur Japon nacré et grand vélin, avec texte composé à la main et 13 illustrations gravées sur bois. Tirage limité et numéroté à 125 exemplaires.

Prix de 550 à 2 000 nouveaux francs. Forte remise aux membres des Amis de Flaubert.