1975 : Vie de notre Société

Les Amis de Flaubert – Année 1975 – Bulletin n° 46 – Page 3

Vie de notre Société

 

DIMANCHE 25 MAI 1975 :

Sortie annuelle au Pavillon de Croisset.

À 15 heures, manifestation littéraire avec M. Philippe Gut, secrétaire général de la Société d’Histoire Moderne et Contemporaine sur L’Italie vue par Flaubert, d’après ses carnets.

Ensuite, petite sortie vers Saint-Aubin-d’Escroville.

Car habituel : place de l’Hôtel-de-Ville de Rouen. Départ 14 h. 30.

DIMANCHE 22 JUIN 1975 :

Grande sortie annuelle vers le Marais Vernier et retour par le Pont de Tancarville. Une circulaire sera adressée aux participants habituels.

DIMANCHE 5 OCTOBRE 1975 :

Au cours du 10e Congrès des Sociétés Historiques et Archéologiques de Normandie (3 au 8 octobre), le dimanche sera consacré à une sortie dans le pays de Caux, région de Goderville et de Fauville (souvenir de Maupassant), puis visite des musées de Fécamp.

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Ceux qui partent

Avec peine, nous avons appris le décès de l’une de nos doyennes, en février dernier : Madame Vacherot, née Toutain. Elle était la fille de Paul Toutain, notaire à Rouen, auteur de plusieurs romans régionalistes publiés sous le pseudonyme de Jean Revel. C’est grâce à lui et à sa constance que le pavillon de Croisset avait pu être racheté en 1905. Son mari avait repris l’étude notariale de son père. Son frère Jacques Toutain, remit sur pied notre société, en 1948, et en fut le président jusqu’à sa mort en 1961.

Madame Vacherot était donc liée à la création de notre société. Elle nous avait maintes fois rappelé qu’elle s’était occupée du pavillon de Croisset alors qu’elle était encore jeune fille en 1905 et y avait planté des rosiers. Elle avait également passé, avant la guerre de 1914, des vacances au château de Miromesnil, où est né Maupassant, que son père loua plusieurs étés de suite.

Tant qu’elle le put, elle fut fidèle à nos réunions et à nos sorties. Fort gaie et enjouée de caractère, elle avait une prédilection pour les bons restaurants. Nous avions pour elle une sorte de vénération, la considérant un peu comme la conscience de notre société. Elle ne laisse aucune descendance. À son départ, nous saluons respectueusement son souvenir, lié à ceux de son père et de son frère.