La presse par opposition à l’Art

Les Amis de Flaubert – Année 1970 – Bulletin n° 36 – Page 16
 

La presse par opposition à l’Art

Flaubert et la presse — 4

 

C’est à la presse même, dans ses manifestations et son principe, que Flaubert voue une haine semble-t-il inconciliable. Si dans les journalistes il discerne une médiocrité et un arrivisme dignes de mépris, c’est en fait à la presse en soi qu’il en a, à la puissance qui attire à elle la catégorie la plus vile des ambitieux et qui corrompt ce qui pouvait rester en eux d’intact. C’est que les journaux, pour Flaubert, n’ont pas de raison d’être, que leur objet est sans intérêt et qu’ils se trouvent amenés à alimenter leurs colonnes de n’importe quelle turpitude.

Pour consacrer toute son énergie à l’Art, on l’a vu, Flaubert veut se retirer dans une « tour d’ivoire », protégée de la foule et du monde extérieur. « Rien du dehors ne pénètre jusqu’à moi » (1), écrit-il en 1846. « J’ai envie de rentrer, et pour toujours, dans la solitude et le mutisme » (2), déclare-t-il après le bruyant procès de Madame Bovary. « C’est là ce qu’il me faut : l’écartement de toute manifestation extérieure et, j’ose dire, de toute relation humaine ». dit-il encore en 1879 (3). Flaubert proclame son détachement à l’égard des événements, lui qui ne se veut « pas plus moderne qu’ancien, pas plus français que chinois » (1). Et s’il crie véhémentement son refus de lire les journaux —  du moins le fait-il en 1846 — c’est que ceux-ci représentent à ses yeux l’inintéressant : ce qui se passe, ce qui est futile et contingent, l’actualité en un mot :

Oui, j’ai un dégoût profond du journal, c’est-à-dire de l’éphémère, du passager, de ce qui est important aujourd’hui et de ce qui ne le sera pas demain. (4)

Savoir s’il est entièrement sincère est une autre question, car on verra plus loin qu’il ne dédaigne pas de rapporter parfois des anecdotes futiles. Lorsqu’il se pose en spectateur — c’est-à-dire presque toujours — ce que reproche Flaubert à la presse, c’est la vanité de son objet. Si en effet elle ne s’occupe que d’une actualité fluctuante, comment accorder quelque valeur à ses productions ? Les événements fugitifs ne méritent pas qu’on les note au jour le jour : ils sont faux parce qu’ils sont relatifs, en regard de l’Idéal, qui, lui, se rit du temps qui passe et des petites discussions humaines. À Louise Colet, Flaubert écrit : « Adore l’Idée ; elle seule est vraie, parce qu’elle seule est éternelle » (5). Son dégoût de l’actualité, seul « sujet » traité par la presse repose donc sur une conception générale de ce que doit être l’Art, le seul but digne qu’on lui consacre sa vie. Mais Flaubert fonde en détail sa théorie d’une presse, antithèse vivante de l’Art, et chaque événement, chaque lecture nouvelle la vérifient.

Flaubert reproche à la presse son vide parce qu’elle se consacre à l’actualité. Et lorsqu’il dit de Villemain : « Ses plus belles pages ( !) ne dépassent pas la portée d’un article de journal » (6), tout en marquant son mépris pour l’homme, il révèle par la comparaison en quelle piètre estime il tient la production journalistique. En effet, les événements, qu’ils soient politiques, mondains ou qu’ils relèvent du fait-divers, n’ont aucune consistance. De quoi les journalistes sont-ils donc amenés à parler ?

Ils crient contre tous les filous ; ils s’enthousiasment à toutes les bonnes actions communes ; ils s’apitoient sur chaque innocent qu’on tue, sur chaque chien qu’on écrase, comme s’ils étaient venus pour cela au monde (7).

Autant d’énergie et de temps dépensés pour rien. Flaubert s’en prend particulièrement à l’actualité politique que commente la presse. Car il a la politique en particulière exécration. Consacrer ses facultés à la politique — en discours, en articles, — c’est les gâcher et c’est sacrifier à la bêtise générale :

Les patriotes ont peut-être raison : la France est abaissée. Quant à l’esprit, c’est certain : la politique achève d’en tirer la dernière goutte (8).

Flaubert honnit le combat des républicains pour l’égalité — égalité qui, selon lui, supprimerait toute liberté — (9), et aussi toutes les utopies socialistes. Mais il ne semble pas avoir des idées claires et constantes : il lui arrive aussi bien, dans un milieu bourgeois, de se faire passer pour un « rouge » par esprit de contradiction. Mais la presse politique lui semble particulièrement inintéressante parce qu’elle se consacre à un monde extérieur en plein bouleversement — bouleversement dont il a conscience pendant la révolution de 1848 et au début de l’Empire, sans y attacher grande importance sur le moment. Il juge en fait en individualiste et presque en « esthète ». La politique n’est qu’une partie de l’actualité, et n’a de ce fait aucun intérêt, d’autant moins qu’elle abêtit ceux qui s’y consacrent. Flaubert relève avec une joie mauvaise les sottises auxquelles elle conduit. Ainsi :

As-tu vu dans la Presse la joie de Blanqui à propos de l’entrée de la viande étrangère ? Il était malade mais il n’a pas pu retenir son émotion à cette nouvelle (…) Ô Aristophane et Molière, quels galopins vous fûtes ! (10).

Voilà la réaction d’un homme politique ! Sans chercher à voir si l’événement n’a pas une portée économique et sociale — cela ne l’intéresse pas, car il ne se sent pas concerné, — Flaubert s’attache au côté ridicule de la nouvelle et y trouve une confirmation du fait que l’actualité colportée par la presse est sans intérêt. Les journaux ne cherchent qu’à occuper un instant l’esprit d’un public médiocre et naïf qui ne sait pas faire la distinction entre l’éphémère et le durable et que n’importe quelle nouveauté médiocre amuse. Flaubert lui, pour se consacrer à l’Art, ne peut que dédaigner les nouvelles que la presse donne en pâture au public. Toute concession à la foule lui paraît de même nature. En témoigne ce qu’il dit à propos du désir qu’ont certains écrivains — il s’agit ici de Musset — d’entrer à l’Académie Française. Quelle joie en retire-t-on ?…

Deux heures durant, le public vous gratifie de cet empressement naïf qu’il témoigne tour à tour à Tom Pouce, aux Osages, à la planète Le Verrier, aux ascensions de Poittevin, aux premiers convois de chemin de fer de Versailles (rive droite). Et puis on figure le lendemain dans tous les journaux, entre la politique et les annonces. (11)

La seule accumulation d’allusions à l’actualité prouve le dédain de Flaubert. Notons que dans les dossiers de Rouen, Flaubert fait une nomenclature des « enthousiasmes populaires » et des « scies » qui l’ont ennuyé, et qui pour la plupart ont trait à l’actualité : ainsi, les Polonais, la souscription pour les inondés, Béranger, Mme Lafarge, les expositions universelles, etc. (12). Il mêle les allusions aux procès célèbres, aux personnalités, aux catastrophes naturelles, aux découvertes scientifiques pour les classer sous la même rubrique de l’actualité. Pour lui, il a d’autres ambitions que d’occuper un instant les pensées du public. C’est pourquoi il méprise les journaux qui se consacrent à des événements éphémères. Et s’il ne nie pas l’opinion publique, il dédaigne sa versatilité.

Flaubert ne se contente pas de stigmatiser le niveau médiocre des feuilles consacrées à l’actualité. Il indique de surcroît que l’absence de matière, puisque l’actualité n’en est pas une, conduit la presse à se nourrir de ragots et à abaisser le niveau du public, que Flaubert estime déjà bien bas. Et dans ces attaques, il se montre particulièrement vindicatif à l’égard de la petite presse. Ce sont parfois des accusations vagues. En 1857, à la suite du procès de Madame Bovary, il écrit à Maurice Schlesinger : « Vous ne vous imaginez pas les infamies qui règnent et ce qu’est maintenant la petite presse » (13). Notons que ce « maintenant » ne signifie pas grand-chose sous la plume de Flaubert, qui n’a jamais nourri d’affection particulière pour la presse, qu’elle soit grande ou petite. Il faut pourtant remarquer que la petite presse a connu sous le Second Empire un développement nouveau, parce que la réglementation stricte de la presse, les risques de censure constants, les nombreux droits à payer, l’autorisation préalable indispensable sont autant d’entraves à la création ou simplement à la survie des feuilles politiques. Aussi les journaux paraissent-ils sous des formes nouvelles et utilisent des expédients pour continuer à paraître. Ce que Flaubert voit surtout dans la petite presse, c’est l’aliment qu’elle trouve dans les racontars, l’attaque des personnes, toutes les sortes possibles de « canailleries ». Mais ces « infamies » que Flaubert désigne du doigt, il ne les rencontre pas seulement dans les petits journaux tels que le Nain Jaune, le Corsaire, le Charivari, le Gaulois, etc., qu’il nomme rarement. Ce qu’il nomme « petite presse », ce sont en général les journaux quotidiens ou hebdomadaires, par opposition aux revues. Il reste que cette accusation que Flaubert formule en général contre la petite presse, recouvre des réalités précises qu’il a vécues lors de son procès : critiques partiales de son œuvre, et surtout, attaques contre sa personne, racontars sur sa vie privée ou même sur sa moralité. Il est vrai que le fait de comparaître à la Chambre correctionnelle sur le banc des « escrocs » — ainsi le dit Flaubert lui-même (14) ne pouvait qu’encourager les ragots et les calomnies. Cette citation des délits de presse devant la sixième Chambre correctionnelle du tribunal de la Seine fait partie des moyens juridiques qu’emploie Napoléon III dès 1851, pour enchaîner la presse. Mais Flaubert se contente de vitupérer dans ses manifestations (non dans ses causes) la petite presse, la même contre laquelle il met en garde Louise Colet en 1852, en lui déconseillant de publier un poème :

Les petits journaux qui n’ont rien à faire ne manqueraient pas de blaguer sur les regards de flamme, les bras blancs, le génie, etc. (15).

Il est entendu, pour Flaubert, que les journaux n’ayant pas de raison d’être, doivent trouver à tout prix un sujet et qu’ils le cherchent de préférence dans les potins et les nouvelles fausses. Il ne manque pas d’exemples pour appuyer ses dires. Le Figaro est en particulier l’objet de ses attaques ; ce journal, incapable de hautes visées littéraires s’en prend aux personnes, à la vie privée, suscite les scandales :

Ouïssez ceci : le Figaro, ne sachant avec quoi remplir ses colonnes, s’est imaginé de dire que mon roman (16) racontait la vie du chancelier Pasquier. Là-dessus, venette de la famille dudit (17).

écrit-il à George Sand en 1868. Et quand le Figaro est lassé de broder sur l’actualité, et d’inventer des anecdotes scandaleuses, il en arrive à attaquer directement les personnalités sous les prétextes les plus vils. En 1873, Flaubert raconte à sa « vieille amie » l’enterrement de François-Victor Hugo et s’indigne des propos tenus sur son père, le grand Hugo :

Que dites-vous du Figaro, qui lui a reproché d’avoir, à l’enterrement de son fils, « un chapeau mou » ? (18).

L’intrusion dans la vie privée, l’usage de la plus basse calomnie exaspèrent Flaubert. Il s’indigne encore contre le Figaro, lorsque celui-ci en janvier 1879, raconte comment il s’est cassé la jambe. À la fin de la vie de Flaubert, les notes abondent contre ce journal dans les lettres de l’écrivain. Par exemple : « Il faut encore que le Figaro, pour les besoins de sa polémique, me traîne dans la fange ». (19). Ainsi, toutes les fois que Flaubert dénonce les turpitudes des journaux — le Figaro étant son exemple favori, — il souligne que ces « canailleries » leur sont dictées par le besoin de « faire de la copie ». Il semble que les contacts directs que Flaubert a eus avec les journaux depuis la publication de Madame Bovary, depuis qu’il est devenu, en un moment, un écrivain en vue aient encore aigri son opinion. Sa conclusion, à l’égard des petits journaux est fort nette et n’épargne pas la presse dans son ensemble : elle est, non seulement sans intérêt, mais nuisible :

Quand tout le monde pourra lire le Petit Journal et le Figaro, on ne lira pas autre chose, puisque le bourgeois, le monsieur riche ne lit rien de plus. La presse est une école d’abrutissement parce qu’elle dispense de penser (20).

Il a reproché aux journalistes d’« empester le public », c’est à la presse dans son principe qu’il fait ce reproche. D’ailleurs, il ne peut pas vraiment dissocier les journaux de leurs rédacteurs, et s’il en a particulièrement au Figaro ou au Petit Journal, on peut remarquer que Timothée Trimm alias Léo Lespès, Charles Monselet, Louis Énault, Villemessant, etc., sont l’objet d’une haine particulière de sa part.

Cette constatation amère que la plupart des feuilles est d’un niveau très bas n’est pas le fait du seul Flaubert. On peut penser à ce que lui écrit Zola au moment où le Figaro a ébruité le projet de quelques amis de Flaubert de lui faire accorder une place de bibliothécaire à la Mazarine :

Le Figaro a fait là son métier d’indiscrétion et de brutalité, métier qu’il fait contre nous tous depuis sa fondation (…). Il ne faut pas que la presse existe pour nous (21).

Il y a dans les attaques de Flaubert une part de vérité objective. Des feuilles telles que le Figaro ou le Petit Journal, ne cherchent qu’à flatter le public et à le nourrir de faits sans intérêt. C’est le jugement que peut porter sur eux, avec le recul nécessaire, l’homme du XXe siècle. Du Petit Journal, M. R. Bellet dit : « Volontairement apolitique, il consacre la suprématie du fait divers, varié et romancé, sur la nouvelle et l’idée : c’est le journal inodore, qui recherche le maximum de lecteurs grâce au prix minimum » (22). Ce genre de journal n’hésite pas en effet devant les mensonges, les calomnies, les racontars. Mais Flaubert ne va pas au-delà : de même qu’il estime que les journalistes sont des « canailles » par nature, il érige en principe constant l’état du fait qu’il constate, et n’envisage pas les conditions objectives dans lesquelles doivent vivre les journaux. Sa haine l’aveugle trop — surtout lorsqu’il souffre personnellement des attaques des journaux — pour qu’il puisse juger lucidement. C’est au point que lui qui se proclame libéral, en arrive à applaudir la censure, ou du moins à ne pas la blâmer :

Ces bons journaux, on va donc les supprimer. C’est dommage, ils étaient si indépendants et si libéraux, si désintéressés (23).

Son ironie s’exerce, non aux dépens d’un pouvoir oppresseur, mais aux dépens des journaux. En réalité, sous le Second Empire surtout, la presse est, quant à son contenu même, tributaire de nombreux impératifs. Les obstacles que rencontre la presse « sérieuse », la presse politique en particulier, sont tels qu’il est évidemment plus facile pour les journalistes de se tourner vers un genre moins compromettant, et, de ce fait, de tomber dans le bavardage et le commérage. Ici encore on peut se référer à M. Bellet :

Il est clair que les tendances profondes de cette presse, ses mœurs extérieures, ses réussites et ses échecs, ses styles et ses vicissitudes tiennent tous à des conditions complexes, parfois opposées, politiques, juridiques et matérielles dont le jeu limite et permet son développement original (24).

Flaubert méconnaît aussi les subterfuges dont use alors la presse pour continuer à s’exprimer. Il ne voit que l’aspect cancanier, et ne discerne pas, sous les apparences parfois frivoles des articles l’idée qui perce. Citons pour exemple le labeur de Zola, assurant les chroniques du Courrier du Monde en 1865. Sous le commentaire léger de l’actualité, on devine les allusions satiriques à l’empereur, et parfois la revendication sociale (25). D’une manière générale, les journaux essaient d’utiliser les contraintes qui leur sont imposées : ils se complètent les uns et les autres, se renouvellent, se transforment pour échapper à la censure. Flaubert, qui croit se révolter contre la bêtise en vitupérant la presse, semble au contraire pactiser avec ce qu’il a le plus en horreur : l’ordre établi, l’ordre bourgeois dont l’Empire est le garant.

Nicole Frénois.

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L’ensemble de l’étude est réparti ainsi  : Flaubert et la presseLa haine de Flaubert pour les journaux Les journalistes – La presse par opposition à l’art – Flaubert contre la presseLa critique journalistiqueL’influence directe de la presse sur FlaubertInformation et documentation L’intérêt de Flaubert pour l’actualitéPublication et vie sociale 1Publication et vie sociale 2L’influence a contrario de la presse sur Flaubert : la création littéraireLes personnages romanesques et la presseLa presse dans L’Éducation sentimentaleConclusion

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(1) Lettre citée du 26 août 1846, à Louise Colet, C. I, p. 269.

(2) À Maurice Schlesinger, février 1857, C. IV, p. 159.

(3) À sa nièce, 12 avril 1879, C. VIII, p. 252.

(4) Lettre citée du 26 août 1846.

(5) 2 septembre 1846, C. I, p. 287.

(6) À Louise Colet, 1er mai 1853, C. III, p. 186.

(7) À la même, 18 septembre 1846, C. I, p. 323.

(8) À Ernest Chevalier, 6 mai 1849, C. II, p. 87.

(9) Voir « L’égalité, c’est l’esclavage. Voilà pourquoi j’aime l’Art. C’est que là au moins, tout est liberté dans ce monde des fictions ».

À Louise Colet, 15-16 mars 1852, C. II, p. 415.

(10) À Louise Colet, 26 septembre 1853, C. III, p. 357.

(11) À la même, 30 mai 1852, C. II, p. 425.

(12) Recueil de documents pour la préparation de Bouvard et Pécuchet. Manuscrit de la Bibliothèque de Rouen, Ms g 226, tome 1 f° 274. On pourrait dater toutes ces allusions à l’actualité, qui au moins, dans le « sottisier », sont les unes et les autres d’époques différentes.

(13) Fin mars 1857, C. IV, p. 167.

(14) Au docteur Jules Cloquet, 23 janvier 1857, C. IV, p. 155.

(15) À Louise Colet, 1er septembre 1852, C. III, p. 6.

(16) Il s’agit de l’Éducation Sentimentale.

(17) 15 décembre 1868, C. V, p. 424.

(18) À George Sand, 30 décembre 1873, C. VII, p. 108.

(19) À sa nièce Caroline, 22 février 1879, C. VIII, p. 219.

(20) À George Sand, 8 septembre 1871, C VI, p. 282.

(21) Lettre d’Émile Zola à Flaubert, 17 février 1879, op. cit. p. 512.

(22) R. Bellet, op. cit. p. 59.

(23) À Louise Colet, 8 octobre 1852, C. III, p. 39. Cette lettre est écrite au moment où l’on annonce un renforcement des lois sur la presse. Si dans ce passage, Flaubert fait allusion à la situation de la presse avant les lois de 1851-1852, elle était loin d’être bonne dès la monarchie de juillet.

(24) R. Bellet, op. cit. p. 12.

(25) Cf. en particulier les confidences d’une curieuse. Je me réfère au livre de M. Mitterand : « Zola journaliste », Armand Colin, Paris 1962.